Les quatre raisons prouvant que Novès a le bon profil pour prendre les Bleus
En 2011, Guy Novès avait refusé les Bleus. En 2015, il se fait élire. Choix privilégié par la FFR, le Toulousain semble avoir toutes les qualités pour réussir. Vu son palmarès, il sera forcément attendu au tournant. Mais cela ne devrait pas lui faire peur.
Son palmarès parle pour lui
10 boucliers de Brennus et 4 H Cup: voilà ce que Guy Novès a décroché en tant que manager du Stade toulousain. Un palmarès ahurissant. C’est bien simple: dans l’histoire du rugby français, personne n’a fait mieux. Le technicien toulousain possède donc une bonne légitimité pour accéder au poste de sélectionneur. Bien plus en tout cas que des noms comme Marc Lièvremont ou Philippe Saint-André, deux surprises sorties du chapeau par la FFR. Après une période compliquée en termes de résultats, le XV de France, qui n’a plus remporté de compétition depuis 2010 (grand chelem lors du Tournoi des 6 nations) se doit de prendre un "gagneur". Cela tombe bien, c’est totalement le cas de Novès.
C’est un communiquant hors-pair
La communication, ce n’était vraiment pas le point fort de Philippe Saint-André. Ni même celui de Marc Lièvremont. Sélectionneur, c’est un poste exposé et il faut quelqu’un qui sache défendre sa position. Novès excelle dans ce domaine et ce n’est pas pour déplaire à la FFR. Il est le premier en 2000 à "inventer" le rôle de manager dans le rugby français. Sa position a pour but de servir de paravent à ses joueurs. Toujours disponible pour communiquer, Guy Novès accepte volontiers les critiques, tant que cela protège ses joueurs et leur permet de s’entraîner dans une bulle. Et puis, il n’est pas avare non plus pour sortir de bonnes piques bien senties. Du caractère, Novès en a. Il en impose grâce à sa grande répartie. Bref, un profil bien différent de celui de Saint-André.
Il a toujours su s’entourer
Novès a un énorme palmarès, c’est une réalité. Mais l’ancien ailier de Toulouse n’est pas réputé pour être le meilleur technicien de l’Hexagone. Qu’importe : il a toujours su s’entourer, étant conscient qu’il ne pourrait être que plus fort avec un staff à ses côtés. Dans les années 2000, le jeu flamboyant des trois-quarts du Stade toulousain était loué. Il était surtout la patte de Philippe Rougé-Thomas. Les titres de champion de France en 2011 et 2012, eux, sont marqués du sceau de Yannick Bru. L’ancien talonneur avait fait du pack toulousain une machine à tout broyer sur son passage. Un Bru qui sera de nouveau associé à Novès au sein du staff des Bleus. Tout sauf une surprise...
Une expérience du très haut niveau
24 ans à la tête du Stade toulousain, 144 matchs de Coupe d’Europe, plus de 1000 rencontres avec son club de cœur - plus gros palmarès du rugby français - Novès sait ce que représente le haut niveau. Jamais un sélectionneur français élu n’affichait une telle expérience et cela ne peut que constituer un atout pour le XV de France. Des matchs en enjeu, le Toulousain en a connu des tonnes. Et puis, Novès suscite le respect de tous. En 2010, il s'est vu décerner le titre de "meilleur entraîneur européen" des quinze dernières années par l'ERC. Excusez du peu ! Ce serait quelque-chose de beau et mérité pour Guy, nous déclarait début mai le deuxième ligne argentin Patricio Albacete. Novès est totalement légitime, soulignait samedi dans La Provence Mourad Boudjellal. A Novès de continuer d'écrire sa légende.
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