Szarzewski: "La Coupe du monde arrive très vite"

Par Rugbyrama
  • Dimitri Szarzewski - entrainement france - 21 fevrier 2013
    Dimitri Szarzewski - entrainement france - 21 fevrier 2013
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Alors que les finalistes sont attendus mardi midi à Auckland, les 27 Bleus déjà arrivés sont passés à la vitesse supérieure ce lundi pour préparer le premier test. Parmi eux, Dimitri Szarzewski qui attend une réaction après le Tournoi.

Comment vous sentez-vous au début de ce retour en Nouvelle-Zélande ?

Dimitri SZARZEWSKI: Je commence à connaître ce pays et notamment cette ville, Auckland. C'est un plaisir de revenir. C'est toujours bon signe quand on revient en Nouvelle-Zélande. Déjà, cela signifie qu'on est en équipe de France. Et surtout que l'on va affronter les meilleurs. Comme tout le monde, je suis content d'être ici.

Thierry Dusautoir disait avoir eu des flashs du Mondial 2011. C'est aussi votre cas ?

D.S: Oui. Dès qu'on a atterri. On s'est remémoré quelques bons souvenirs, notamment ces Haka, qui étaient toujours là pour nous accueillir. On a revu la scène de notre arrivée avec le Haka, les fleurs, les traditions maories et néo-zélandaises. On avait l'impression que c'était hier. On s'est aussi entraîné à Takapuna la premier jour, exactement sur le terrain de la Coupe du monde. Deux ans déjà... Tout est passé à une vitesse incroyable. Cela me fait bizarre d'être à nouveau en Nouvelle-Zélande. Je me rappelle des matchs de la Coupe du monde, des bons et des mauvais moments. Il y a tout qui me revient.

Vous n'êtes plus que dix joueurs dans ce groupe de 35 a avoir disputé le Mondial, estimez-vous revenir dans un rôle de leader ?

D.S: J'essaie simplement d'apporter l'expérience acquise tout au long de ma carrière et de rassurer les plus jeunes, ceux qui se posent des questions. Avec les plus anciens, on essaie de répondre aux interrogations, d'aiguiller, de montrer la voie.

Sentez-vous que les attentes des entraîneurs à votre égard sont plus importantes alors que vous avez été capitaine au Racing-Metro cette saison ?

D.S: Depuis le début de l'aventure avec ce nouveau staff, ils m'ont montré qu'ils me faisaient confiance. Par rapport à ça, je connais mon rôle. Ensuite, chacun fait comme il le sent. Mais quand on est capitaine en club et qu'on joue à un poste comme le mien, on a souvent des responsabilités et forcément on essaie d'apporter aux autres.

Thierry Dusautoir a spontanément cité votre nom parmi ceux sur lesquels il allait s'appuyer...

D.S: Nous n'en avons pas spécialement parlé. Cela se fait naturellement. On échange beaucoup avec "Titi", "Nico" Mas... C'est plus facile: avec les anciens, nous sommes là depuis longtemps et des affinités se sont créées. Mais nous avons aussi tendance à aller vers les plus jeunes pour expliquer le fonctionnement et répondre à leurs attentes. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais ils s'interrogent sur les attitudes qu'ils peuvent ou non adopter, ce qu'ils peuvent faire ou ne pas faire. Il y aussi des questions sur les termes techniques et stratégiques des entraînements par rapport à la touche, aux systèmes défensifs, à leur rôle et aux annonces. On essaie aussi de créer une ambiance et faire en sorte que tout le monde prenne des initiatives.

Qu'attendez-vous de cette tournée sur le plan collectif ?

D.S: Qu'on réagisse par rapport au dernier Tournoi. Qu'on relève la tête et le challenge même si on sait que les tournées de fin de saison sont toujours difficiles. Le championnat vient de s'achever, il y a de la fatigue, beaucoup de matchs derrière nous. Mais on le sait et il en a toujours été ainsi. Maintenant, on a envie de finir sur une bonne note et rentrer de cette tournée avec des certitudes parce que la Coupe du monde arrive très vite. Il faut se rassurer et trouver cette cohésion qu'il nous manque parfois.

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