Ces cinq points à gommer avant d’affronter l’Australie

  • La mêlée du XV de France, pas toujours dominatrice face aux Fidji
    La mêlée du XV de France, pas toujours dominatrice face aux Fidji
  • La touche française, également en difficulté face aux Fidji
    La touche française, également en difficulté face aux Fidji
  • Camille Lopez a réussi seulement 60% de ses coups de pied contre les Fidji
    Camille Lopez a réussi seulement 60% de ses coups de pied contre les Fidji
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Conquête, défense, rythme... s’il a battu facilement les Fidji, le XV de France a du pain sur la planche avant d’affronter l’Australie. Decryptage de cinq secteurs à revoir.

La conquête

Les Fidji n’ont pas le meilleur pack du monde. Loin de là même. Sans leur faire injure, ce secteur a souvent été leur point faible, à mille lieux du rendement que peut avoir leur ligne d’attaque. Samedi à Marseille, ils ont pourtant réussi à gêner la mêlée française. A trois reprises, les Bleus ont été pénalisés, à chaque fois sur introduction adverse. Nous avons été beaucoup sanctionnés en mêlée, on se doit d'être encore plus précis sur nos liaisons et nos axes de poussée, reconnait Philippe Saint-André. Face à l’Australie, une réaction est attendue. Même si le pack des Wallabies n’est pas non plus une terreur sur la scène internationale. Mais perdre des mêlées, c’est rater autant d’opportunités de pouvoir lancer le jeu. Et s’exposer éventuellement au buteur adverse. La touche aussi a connu quelques couacs: trois lancers ont été laissés en route par Guilhem Guirado. Bref, c’est l’ensemble de la conquête tricolore qui est à revoir.

La touche française, également en difficulté face aux Fidji
La touche française, également en difficulté face aux Fidji

La défense

Largement dominateur dans la possession (61%) du ballon et l’occupation du terrain (73%), le XV de France n’a passé que très peu de temps à défendre. Sur les quelques munitions fidjiennes, les Bleus ont connu des absences. Seulement 71 plaquages réussis pour onze ratés. Soit un taux d’échec dépassant les 15%. Sur la scène internationale, c'est trop. On sait qu'on a du travail: on prend deux essais sur des erreurs défensives soulignait le sélectionneur national. Si la France connait une telle carence défensive face à l’Australie, la note pourrait être salée.

L’entame de la seconde période

A 14-0 à la pause, les Bleus avaient fait le plus dur. On était en droit d’attendre une seconde mi-temps bien plus enlevée. Elle le fut... après dix minutes où les Bleus ont été totalement absents. Les Iliens, heureux de la baisse d’agressivité des coéquipiers de Thierry Dusautoir, en ont profité pour revenir au score. A six longueurs seulement. Certains démons ont alors commencé à ressurgir. Nous avons laissé trop d’espaces, regrette Saint-André. Heureusement qu’il y a eu les inspirations de Scott Spedding et les deux essais de Teddy Thomas pour remettre les choses en place.

La réussite des buteurs

Sur la scène internationale, la réussite des buteurs est primordiale. D’autant plus que cela peut permettre de se sortir de situations bien délicates, voire même mal embarquées. Samedi, Camille Lopez n’a pas forcément rayonné dans ce domaine: 60% d’efficacité sur dix tentatives, c’est assez médiocre (deux transformations, une pénalité et un drop ratés). Face à l’Australie, interdiction de renouveler une telle performance. Autant cela peut passer face aux Fidji mais certainement pas conte les Wallabys. Reste à voir qui sera titulaire samedi au Stade de France. L’heure du Castrais Kockott, canonnier redoutable en Top 14?

Camille Lopez a réussi seulement 60% de ses coups de pied contre les Fidji
Camille Lopez a réussi seulement 60% de ses coups de pied contre les Fidji

L’animation

On sait que l'Australie sera d'un autre calibre, avouait Saint-André. Difficile de le contredire. Et pour ainsi laver l’affront d’une tournée d’été catastrophique en juin dernier chez les Wallabies, les Bleus devront rendre une copie meilleure dans l’animation. On attendait peut-être beaucoup (trop?) face aux Fidji et la première minute, avec l’essai de Thomas, nous laissait espérer énormément. Sauf qu’on est finalement resté sur notre faim en première période. Sûrement que les doutes n’étaient pas totalement chassés de la tête de certains, perturbés quelque peu par la spirale de résultats négatifs. Nous avons demandé aux joueurs de plus alterner le jeu entre avants et trois-quarts, ce que l'on avait bien réussi en début de rencontre. Par la suite, nous avons trop sollicité et usé nos avants regrettait PSA. Désormais, la machine est (re)lancée. Que les Bleus se libèrent. Et mettent davantage de rythme. Car face aux Fidji, le temps effectif de jeu n’a pas dépassé les 29 minutes...

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