Lopez: "Il faut proposer une concurrence en 10"
Auteur d’un bon début de saison avec Clermont, Camille Lopez (25 ans, 2 sélections) postule pour une place de titulaire face aux Fidji (samedi, 18h). Même si Rémi Tales est le numéro 1 aux yeux de Philippe Saint-André, l’ancien catalan espère installer une concurrence au poste d’ouvreur.
Dans quel état d’esprit retrouvez-vous le XV de France ?
Camille LOPEZ: Ça fait plaisir de faire partie de ce groupe. Tout joueur rêve d’être ici. On voulait tous être dans cette liste des 30 pour ce premier match si important. On y est ! J’ai hâte d’être à samedi.
Pensiez-vous revenir aussi vite après votre grave blessure la saison passée (rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, NDLR) ?
C.L: Je ne m’étais pas projeté sur ce retour. Après cette saison galère, l’important était de bien revenir et de m’installer en club. J’ai découvert un autre niveau d’exigence. Pour exister, il faut bosser encore plus. Aujourd’hui, j’ai la chance de faire un bon début de saison avec Clermont et du coup le groupe France s’est ouvert pour moi. J’ai réussi à y revenir, à moi de tout faire pour y rester.
A Clermont, j'ai découvert un autre niveau d'exigence
Depuis votre tournée en Nouvelle-Zélande (2013), sentez-vous que les attentes du staff ont changé ?
C.L: (il souffle). Vous savez, le poste d’ouvreur est toujours compliqué. Quand ça ne va pas, tout retombe sur le 10. Ça a toujours été comme ça alors on sait à quoi s’attendre. Il n’y a pas plus de pression qu’il y a deux ans.
Il y a six mois, Rémi Tales était présenté comme l’ouvreur n°1 du XV de France... Abordez-vous ces tests dans le rôle du remplaçant désigné ?
C.L: Il y a forcément une petite hiérarchie qui est mise en place. Rémi est là depuis un certain temps mais on fait le travail derrière aux entraînements pour accrocher le maximum de temps de jeu. Même si Rémi est devant, il faut proposer une concurrence en 10 pour faire avancer le groupe.
C'est un peu compliqué d'étudier les Fidji
Est-il difficile d’aborder un match contre les Fidji ?
C.L: Disons que c’est un peu compliqué d’étudier cette équipe. On voit bien en club comme les Fidjiens fonctionnent. A tout moment, ils peuvent faire des choses qui sortent de l’ordinaire. Mais même si cette équipe est déstructurée, on doit d’abord se concentrer sur nous.
Comment qualifieriez-vous le nouveau jeu du XV de France ?
C.L: (il hésite) Je ne sais pas s’il y a un nouveau jeu... Il n’y a pas plus de changements que cela. Il faut rester fidèle au système et être clair, précis. Si tout le monde est concerné et fait son boulot, il n’y a pas de raisons pour que cela ne fonctionne pas. Il y aura des moments où on sera dans le dur mais il faut savoir les gérer. L’équipe de France a de grands joueurs et ce groupe est de qualité. Il faut maintenant s’en servir et le démontrer.
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