Bulletin de notes: Dulin excelle, les piliers dans le dur

  • Nicolas Mas Yannick Forestier - france tonga - 16 novembre 2013
    Nicolas Mas Yannick Forestier - france tonga - 16 novembre 2013
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Pour ce deuxième test du mois de novembre, l'arrière Brice Dulin s'est montré à son avantage, tout comme le néo-capé Sofiane Guitoune. Dominateurs en mêlée fermée, Nicolas Mas et Yannick Forestier ont en revanche péché dans le jeu courant.

A leur avantage :

Elu "talent d’or Société Générale", l’ailier Sofiane Guitoune n’a pas manqué ses débuts internationaux. Auteur d’un essai et d’une passe décisive, le Catalan s’est illustré. Il devra toutefois revoir sa copie défensive, puisqu’il a été impliqué sur les deux essais tonguiens. Son partenaire de l’arrière, Brice Dulin, s’est montré plus complet. Après une prestation pleine d’envie contre les All Blacks, l’arrière de poche s’est encore distingué par plusieurs franchissements. Morgan Parra s’est montré précieux dans l’occupation du terrain, ainsi qu’en défense, et n’a pas faibli en cours de partie.

Face aux surpuissants Tonguiens, la troisième ligne des Bleus s’est aussi montrée à son avantage : emprunté la semaine dernière, Damien Chouly a corrigé le tir, apporté sa puissance et été le meilleur preneur en touche, le tout agrémenté d’un essai. Thierry Dusautoir a parfaitement assuré son rôle, et annihilé toutes les charges du puissant Opeti Fonua. Entré dès la quinzième minute sur la blessure de Ouedraogo, Bernard Le Roux a également brillé par son activité.

Au rendez-vous :

Parfois en difficulté la semaine dernière sur le jeu au pied, l’ouvreur Rémi Tales a livré un match plein : rigoureux en défense, mordant en attaque, et précis au pied. La paire Wesley FofanaGaël Fickou a, pour sa première titularisation, affiché de belles promesses. Fickou a terminé meilleur plaqueur des Bleus (15 réalisations, un échec) et Fofana compte pas moins de cinq franchissements. A leur débit, une montée défensive très risquée pour le premier et quelques partenaires oubliés pour le second. Maxime Médard a livré une prestation de bonne facture, pleine d’envie et de rage.

Devant, le talonneur Dimitri Szarzewski avait à cœur d’effacer le douloureux souvenir de Wellington. C’est chose faite. Précis dans ses lancers et très actif sur le terrain, le Racingman était au rendez-vous, tout comme son remplaçant, Benjamin Kayser, auteur d’un essai et le deuxième ligne Sébastien Vahaamahina, qui n’a pas ménagé ses efforts en défense et dans les rucks. Les remplaçants Rabah Slimani et Vincent Debaty ont, comme attendu, apporté leur fraîcheur en fin de match.

Décevants :

Il est rageant de voir le Toulousain Yoann Maestri figurer dans cette catégorie. Meilleur avant tricolore de la première mi-temps, Maestri apportait sa puissance en mêlée, au sol, et offrait une autre alternative aux Bleus dans l’alignement. Puis vint cette échauffourée, dans les premières secondes de la seconde mi-temps, où le Toulousain commit l’erreur de répondre aux coups aussi stupides qu’inutiles du pilier Sona Taumalolo. Une réaction humaine, compréhensible, mais trop coûteuse pour être pardonnée au très haut niveau. Une erreur qui, à sa grande peine, privera le deuxième ligne d’un dernier test en apothéose face aux Boks.

Les prestations des piliers Yannick Forestier et Nicolas Mas s’inscrivent aussi dans le paradoxe : impériaux dans l’exercice de la mêlée fermée, les deux hommes ont permis à la mêlée française d’effacer l’humiliation de Wellington. Le problème, c’est qu’ils ont respectivement manqué trois et quatre plaquages chacun.

Non évalués en raison d’un trop faible temps de jeu :

Papé, Ouedraogo, Bastareaud, Michalak, Pélissié.

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