Un vaste trafic de billets lors des matches des Bleus au Stade de France ?

  • Le public du Stade de France
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  • Pierre Camou
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Publié le Mis à jour
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XV DE FRANCE - Une enquête de nos confrères de Mediapart accuse la FFR de fermer les yeux sur un trafic de billets lors des matches des Bleus au Stade de France. Plusieurs dirigeants du rugby français seraient mouillés.

A la veille de France - Australie et alors que les élections pour la présidence de la FFR approchent à grands pas, Mediapart a révélé une enquête qui met en porte-à-faux la Fédération française de rugby ainsi que certains de ses dirigeants. Si l'on en croit nos confrères, il existerait une sorte de double billetterie lorsque le XV de France évolue au Stade de France.

Selon le site d'informations, qui confirme aisni les premières accusations du Canard enchaîné, ce trafic dure depuis dix ans, par l'intermédiaire de la société Impact Sport, créée par l'ancien international Gérald Martinez et qui ne fait pas partie des distributeurs officiels. Mediapart accuse notamment Bernard Godet, l'un des vice-présidents de la FFR, d'avoir encaissé plus de 40 000 euros de la revente frauduleuse de billets. Il faut savoir que chaque membre du comité directeur de la FFR dispose d'entre 20 et 50 billets par match. Le prestataire accusé leur reverserait donc une partie de la revente de ces places...

merci mediapart

— Mourad Boudjellal (@mouradhfc) November 18, 2016

Pierre Camou, actuel président de la FFR et en course pour un nouveau mandat, est lui aussi pointé du doigt par cette enquête à trois semaines de la nouvelle élection. Mediapart lui reproche notamment d'avoir fermé les yeux sur cette double billetterie depuis 2008 ! Fait rare, affirme Mediapart, le 10 avril 2014, Pierre Camou a même été condamné à 1 500 euros d’amende pour avoir refusé de se présenter comme témoin devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, dans le cadre d’un procès en diffamation relatif à la billetterie.

Pierre Camou
Pierre Camou

Contactés par le journaliste qui a réalisé cette enquête, Pierre Camou, Gérald Martinez et Bernard Godet n'ont pas souhaité répondre à ces accusations.

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