Retro du XV de France: Les espérances d’Auckland

Par Rugbyrama
  • Camille Lopez - XV de France nouvelle-zélande - 8 juin 2013
    Camille Lopez - XV de France nouvelle-zélande - 8 juin 2013
Publié le Mis à jour
Partager :

Après un tournoi des Six Nations raté, les Bleus se présentaient en Nouvelle-Zélande en quête de rachat. Mission partiellement accomplie, puisque les Bleus, pour ce premier test, auront longtemps fait douter les terribles Blacks malgré la présence de novices, comme Camille Lopez dans le XV de départ.

On ne s’attendait pas à si belle entame. A la 9e minute, Florian Fritz échappait à Ma’a Nonu et d’une superbe remise intérieur, retrouvait son homologue du centre Wesley Fofafna pour le premier essai français, cueillant ainsi à froid les Néo-Zélandais. Il est important de le signaler puisqu’il sera l’unique réalisations inscrites par les Bleus en trois tests. A partir de ce moment et jusqu’à la fin de la tournée, les Tricolores allaient subir la loi des impitoyables contres all blacks. Maîtrisant leur sujet en première mi-temps, les Français encaissaient deux essais coup sur coup au retour des vestiaires. Deux contres amorcés par les deux Kiwis les plus en verve de la tournée, à savoir Ben Smith, qui après une accélération foudroyante au milieu du terrain retrouvait son demi de mêlée Aaron Smith pour l’égalisation, et dans la foulée, un impressionnant Ma’a Nonu baptisait Camille Lopez de son raffut dévastateur et servait dans le bon tempo Sam Cane qui filait à l’essai. Encore deux pénalités de Cruden et les hommes de Philippe Saint-André s’inclinaient 23-13 en ouverture de la tournée.

Les débuts prometteurs de Lopez

Pourtant des satisfactions étaient à retenir de cette partie, à savoir le trident Médard, Huget et Planté, ce dernier étant probablement l’homme du match côté français pour sa première sélection. La paire de centre livra elle aussi une très belle performance, Camille Lopez tenait son rang pour ses grands et débuts et la défense dans les rucks s’était montrée très efficace. Mais les Bleus ne pouvaient malheureusement pas l’emporter ce jour-là en étant sanctionnés à huit reprises en mêlée fermée, et coupables d'un manque cruel de réalisme. Les Néo-Zélandais pour leur part avaient dans leurs rangs un Ma’a Nonu pratiquant son meilleur rugby, et nous faisaient découvrir le futur Montpelliérain René Ranger, renversant en un seul petit quart d’heure.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?