Pour Doucet, "la FFR n’a pas été lésée"

  • Stade de france vide - racing metro stade français - 26 octobre 2013
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Interrogé par L’Equipe à propos de l’affaire du trafic de billets pour le XV de France, Alain Doucet, le secrétaire général de la FFR s’est montré rassurant concernant le préjudice financier occasionné.

C’est un tweet du Canard Enchaîné, mardi après-midi, qui a secoué le monde du rugby. Le journal satirique annonçait alors: "Demain dans le Canard, Fédération française de rugby: trafics de billets et argent liquide". Dans l’article, ce mercredi, on y apprend ainsi que la FFR est visée par des investigations de l’Office centrale pour la répression de la grande délinquance .

En cause, des billets directement achetés en liquide à la billetterie de la FFR, à Marcoussis, et ensuite revendus plus cher par la société Passion Events, dirigée par un certain Ahmed Arbib. Interrogé par L’Equipe, Alain Doucet, le secrétaire général de la Fédération, a déclaré: "C’est assez ambigu. Ni le président (Pierre Camou, NDLR), ni le trésorier (Christian Garnier en place depuis décembre 2012, NDLR), ni moi-même n’avons été entendus, informés précisément ou prévenus officiellement. Ce qui est sûr, c’est qu’un de nos salariés du service billetterie a été interrogé par les services de police à Nanterre".

Le tweet

Une relation de confiance avec Arbib

Dans l’hebdomadaire, René Hourquet, patron de la Trésorerie générale de la FFR à l’époque, raconte qu’il y avait une relation de confiance avec Ahmed Arbib, ce qui lui aurait permis d’acheter une cinquantaine de billets en même temps pour des places entre 15 et 50 €. Avant d’ajouter: "Dès qu'on a découvert qu'il travaillait pour Passion Events, on a tout arrêté".

Selon LeCanard Enchaîné, ces tickets achetés par "une figure du milieu du rugby bayonnais" aurait permis de blanchir de l’argent et surtout aurait rapporté "un pactole de 600.000 à 800.000 euros". Sauf qu’après le report de la rencontre France-Irlande en février 2012, de nombreux spectateurs auraient porté plainte, n’ayant pas réussi à se faire rembourser intégralement leurs billets. On parle ainsi de places achetées 100 euros et remboursées à hauteur de 15 euros. Alain Doucet s’est voulu cependant rassurant concernant le préjudice financier occasionné: "Selon nous, la FFR n’a pas été lésée financièrement. Le montant des billets vendus pour les différents matchs a été récupéré et les comptes étaient clairs".

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