Yachvili : "Une obligation de résultat"

Par Rugbyrama
  • Dimitri Yachvili équipe de France
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Retenu dans la première liste du nouveau sélectionneur après son retour de blessure, Dimitri Yachvili sera même titulaire samedi. Une belle marque de confiance pour le demi de mêlée biarrot qui entend s'appuyer sur le vécu commun de ce groupe pour débuter le Tournoi 2012 par un succès convaincant.

Comment accueillez-vous votre titularisation face à l'Italie ?

Dimitri YACHVILI : Je suis content de débuter le Tournoi, surtout qu'il y a une obligation de résultat. Encore plus que d'habitude parce que nous sommes vice-champions du monde et parce qu'il y a un changement de staff. Il faut gagner et je suis, comme durant une préparation, concentré sur le rendez-vous qui se présente.

Mais vous avez été longuement blessé, ce qui n'a pas empêché le staff de vous retenir, puis de vous titulariser. C'est tout de même une grosse marque de confiance ?

D.Y. : J'ai repris la compétition depuis un mois et demi maintenant. Donc si je suis sélectionné, c'est que le staff pense que je le mérite à travers mes performances. Je ne me pose aucune autre question.

Est-ce facile de basculer en mode équipe de France alors que votre club est en danger en Top 14 ?

D.Y. : Il n'est jamais difficile de basculer quand il s'agit de l'équipe de France. Évidemment, je préférerais venir à Marcoussis avec l'assurance que Biarritz se trouve plus haut au classement mais ça va quand même de mieux en mieux. Et même si je suis là, je reste à fond derrière mon club.

Sentez-vous un enthousiasme particulier autour des Bleus depuis la Coupe du monde ?

D.Y. : Oui, il y a eu beaucoup d'engouement à notre retour de Nouvelle-Zélande. Nous avons été surpris de sentir les gens si proches de nous. Il y aura du monde samedi au stade de France. Il sera plein et nous devrons donner une belle image de l'équipe de France.

Que reste-t-il de ce Mondial ?

D.Y. : Un vécu commun. Une grande amitié s'est créée entre les joueurs présents lors de cette compétition. Quand on s'est retrouvé à Marcoussis, les repères et les automatismes sont vite revenus et cela se répercute forcément sur le terrain. Une si grosse solidarité ne peut que se faire ressentir.

Le staff a changé. Quelles sont les évolutions les plus marquantes ?

D.Y. : Ce sont deux managements différents. Mais comme cela avait été le cas quand Marc Lièvremont avait pris la relève de Bernard Laporte. Nous avons juste passé cinq ou six jours ensemble. On sent une autre approche et on découvre un nouveau système. Philippe Saint-André est très axé sur les fondamentaux : la conquête et la discipline, sur et en dehors du terrain. Mais il n'y a pas de comparaison particulière à effectuer. Après, je connaissais Patrice Lagisquet. Les deux premiers jours, il a été calme mais là, le naturel revient (rires). Il est toujours aussi passionné mais a besoin de beaucoup communiquer car il est responsable de la défense.

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