L'ENJEU

Après une défaite assez peu glorieuse samedi dernier à l'Eden Park (32-12), les Springoks n'ont pas l'intention de tendre l'autre joue ce samedi à Wellington pour la deuxième confrontation contre la Nouvelle-Zélande. Ils ont d'ailleurs promis "une énorme bataille" à leurs adversaires. Revenchards, les Sud-Africains devront toutefois montrer autre chose que lors du match d'ouverture, où ils avaient été surclassés dans tous les domaines par des All Blacks très bien organisés. Les joueurs du capitaine John Smit avaient étonné par leur manque de discipline, et leur intensité physique n'avait pas suffi pour arrêter des Néo-Zélandais survoletés pour un score final sans appel de quatre essais à zéro. Mais les Sud-Africains sont bien conscients qu'une deuxième défaite de rang amputerait sérieusement leurs chances de conserver leur titre. Les hommes de Peter de Villiers doivent donc impérativement gagner samedi s'ils veulent continuer à rêver de décrocher le quatrième Tri-Nations de leur histoire, mais surtout leur deuxième consécutif, ce qu'ils n'ont encore jamais réussi à faire.

L'EQUIPE

A la suspension de Botha, remplacé par Dannie Rossouw, s'ajoute le forfait du pilier Jannie du Plessis, remplacé par CJ van der Linde. Hormis ces deux changements forcés, l'équipe qui débutera à Wellington est exactement la même que celle qui avait débuté à l'Eden Park il y a une semaine. Peter de Villiers n'a sans doute pas voulu punir ses joueurs, ce qui aurait été du plus mauvais effet psychologiquement. "Ils n'ont pas été mauvais, ce sont les Blacks qui ont été très bons",s'est expliqué le coach, qui a donc préféré leur donner une chance de se rattraper et compte justement sur l'esprit revanchard d'une équipe qui n'a certainement pas oublié l'humiliation subie samedi dernier.

LA STAT

700. C'est le nombre de sélections cumulées du XV titulaire qui démarrera la rencontre. Il s'agira donc de l'équipe la plus expérimentée jamais alignée dans l'histoire du rugby sud-africain. Et une raison de plus de ne pas se laisser tourner en ridicule.

D.B.