La Fédération australienne n'a pas peur de Boudjellal

Très remonté après le retournement de situation concernant la recrue phare de l'été toulonnais, Mourad Boudjellal avait critiqué la façon dont l'ARU avait agi afin de faire signer le joueur, alors qu'elle savait selon lui qu'il était déjà sous contrat avec le RCT. Interrogé sur ce point par le Daily Telegraph, Rob Clarke s'est défendu: C'est très difficile de savoir quand un joueur a signé un contrat. Ce n'est pas comme si l'ARU était notifiée par les Français quand un de nos joueurs s'engage là-bas. Donc ma réponse est non (nous ne le savions pas), et c'est pourquoi de mon point de vue, c'est à Quade et son agent de régler cette affaire.

Si deux personnes parlent ensemble, c'est un complot? Je vais laisser ça aux avocats...

Concernant la somme que Mourad Boudjellal s'estime en droit de demander, la chiffrant en millions d'euros et la presse australienne autour de 200 000 dollars (182 000 euros), le manager général de l'ARU annonce qu'elle est bien de la responsabilité du joueur: L'ARU a expliqué publiquement que quand un joueur signe à l'étranger ou prend des décisions sur son contrat qui peuvent impliquer une indemnité de rupture, c'est son problème.

Selon la presse australienne, les menaces d'une action judiciaire de la part du président varois seraient totalement vides. Ce que confirme Rob Clarke. Je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit qui empêche quelqu'un de parler à quelqu'un d'autre, stipule-t-il. Si deux personnes parlent ensemble, c'est un complot ? Je vais laisser ça aux avocats.

Le manager de la Fédération australienne en a aussi profité pour critiquer la façon dont le RCT avait attiré Cooper. Toulon a parlé à Quade en plein milieu de la saison de Super Rugby et lui a fait prendre l'avion jusque là-bas (pour signer son contrat), je voulais juste souligner ce point, dénonce-t-il. Visiblement, Boudjellal ne s'est pas fait que des amis en Australie...