Revol: "90% de l'effectif actuel sera là la saison prochaine"

  • Pierre-Yves Revol - castres - 3 janvier 2014
    Pierre-Yves Revol - castres - 3 janvier 2014
  • Pierre Yves revol et le brennus - castres - mai 2013
    Pierre Yves revol et le brennus - castres - mai 2013
Publié le Mis à jour
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Si le dossier Rory Kockott n'est pas encore réglé, Pierre-Yves Revol, le président de Castres, a confié qu'il allait miser sur la continuité au niveau du club.

Vous retrouvez samedi Toulon, votre adversaire en finale du Top 14 l'an dernier. Certains avait prédit une saison d'après-titre difficile, vous êtes actuellement troisième. Etes-vous surpris ?

Pierre-Yves REVOL: On a plutôt bien géré l'après-titre parce qu'on n'a jamais considéré que ce titre faisait de notre club le meilleur d'entre eux et le propulsait au rang de locomotive du rugby français. On n'a pas cette prétention. Il y a de l'humilité autour de nous. Je ne dis pas que ça a été facile, mais la transition a été relativement bien gérée. Le fait d'avoir eu une évolution du management (avec un changement d'entraîneurs, ndlr) a certainement aussi amené un regain de nouveauté et de mobilisation.

Castres aurait-il encore à prouver sa valeur ?

P-Y.R.: Il y a une volonté accrue d'exister, d'autant plus que, malgré l'exploit de la saison dernière, on n'est pas toujours forcément considéré. Et les joueurs sont certainement aussi influencés par l'environnement socio-culturel, qui fait que cette ville a besoin de prouver qu'elle peut exister malgré son enclavement. On vit dans l'ombre de Toulouse, très développé au niveau du rugby. On n'a pas le même rayonnement régional que d'autres villes moyennes comme Agen ou Brive. C'est une forme de motivation, de défi permanent à la logique.

Le dossier Kockott est traité en toute sérénité

Castres fait donc encore exception, dans un rugby concentré dans les riches métropoles ?

P-Y.R.: Depuis quelques années, c'est la seule ville modeste, une sous-préfecture avec une zone de chalandise limitée, qui a réussi à rivaliser avec des grandes métropoles aujourd'hui sur le devant de la scène. Il y a eu d'autres exemples avant nous, comme Biarritz qui a dominé pendant quelques années le rugby français. C'était effectivement avant l'émergence de nouveaux investisseurs et l'arrivée au sommet de clubs comme le Racing ou le RCT. La concurrence est sans doute encore plus vive qu'à l'époque. J'espère que cette exception durera le plus longtemps possible mais rien n'interdit de penser que d'autres pourront jouer ce rôle de trouble-fête parmi les grandes métropoles ayant des atouts supérieurs. Même si nous sommes conscients qu'avec le soutien d'un grand groupe (Pierre Fabre, ndlr) nous avons un atout qui n'est pas négligeable.

Vous travaillez justement à pérenniser l'existence de votre club avec le recrutement. Quelles sont vos priorités ?

P-Y.R.: La priorité, c'est celle qu'on a essayé de respecter les saisons précédentes: travailler dans la stabilité, essayer de fidéliser nos joueurs. Je pense que 90%, voire même plus, de l'effectif actuel sera là la saison prochaine. Il y aura quelques départs, donc quelques arrivées. Nous avons toujours observé une politique de réserve sur le sujet. J'estime qu'on parle trop de recrutement tout au long de la saison.

Le cas de Rory Kockott fait beaucoup parler du côté de Toulon où il a signé un précontrat... Où en est sa situation ?

P-Y.R.: Son dossier est traité en toute sérénité. Nous verrons dans un avenir proche si nous pouvons arriver à un accord satisfaisant pour toutes les parties. Comme pour tous les dossiers, le club ne fait pas de communication publique.

Pierre Yves revol et le brennus - castres - mai 2013
Pierre Yves revol et le brennus - castres - mai 2013
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