Lassalle: "Après tout ce que j’ai traversé, je ne pouvais pas refuser Toulon"

  • Le deuxième ligne d'Oyonnax, Thibault Lassalle
    Le deuxième ligne d'Oyonnax, Thibault Lassalle
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De retour à la compétition après un début de saison contrarié par une luxation à une épaule, l'Oyonnaxien Thibault Lassalle, est revenu sur sa signature au RCT.

Touché à une épaule et éloigné des terrains depuis la fin du mois d'août, le deuxième ligne d’Oyonnax, Thibault Lassalle est impatient de reprendre la compétition comme il nous le confiait mercredi : C’est passé assez vite mais c’était dur de ne pas être sur le terrain, de louper tous les gros matchs. La moitié d’une saison est passée.... Durant son absence, il en a d’ailleurs profité pour préparer son avenir en s’engageant avec Toulon afin de relever un nouveau defi. Il s’est justifié ce jeudi chez nos confrères de L'Equipe : Le choix a été difficile d’un point de vue affectif. Oyonnax m’a beaucoup apporté. Mais j’ai vingt-sept ans. Si je ne le faisais pas maintenant, je ne l’aurais jamais fait. Quitte à partir, autant faire le grand saut, même si j’ai conscience de prendre un risque.

"Je n’ai pas envie de passer pour un charlot"

Avant d’avouer : Ma blessure a accéléré les choses […] Mon rêve est de toucher le Brennus. Je me suis dit : 'Soit fou, vas-y !' Je n’oublie pas qu’avant de rejoindre Oyonnax, j’ai failli arrêter le rugby après des années de galère à Agen. Je n’étais pas bon, personne ne croyait en moi.[…] Après tout ce que j’ai traversé, je ne pouvais pas refuser Toulon . En 2012, c'est Christophe Urios qui était venu le chercher pour qu'il vienne rejoindre l'USO.

Au sein d’un effectif de galactiques, l’ancien agenais a également conscience qu’il va devoir cravacher pour gagner sa place. Bernard Laporte et Mourad Boudjellal ne lui ont pas donné de faux espoirs à ce propos, jouant la carte de la sincérité, comme il l'a confié au quotidien : J’ai aimé leur franchise. Ils ne m’ont pas dit que j’étais le meilleur du monde. Je ne les aurais pas crus !. S’il espère avoir la chance de cotoyer Bakkies Botha afin de profiter de son expérience -le Sud-Africain pourrait être joker médical durant la Coupe du monde- pas question pour autant de se comparer à lui. Botha est un monument. Le challenge est excitant. Je n’ai pas envie de passer pour un charlot.

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