Battu d'entrée à domicile, le Stade français ne voit pas encore la vie en rose

Par Maxime Gil
  • Les joueurs parisiens, têtes basses, après leur revers contre Lyon - 26 août 2017
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  • Waisea (Stade français) contre Lyon - 26 août 2017
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  • Sergio Parisse, une des stars de l'effectif parisien
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Publié le Mis à jour
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TOP 14 – Défait face à Lyon pour son premier match de la saison (16-25), le Stade français est encore en rodage. Avec de nombreux changements à l’intersaison, le groupe cherche encore ses repères. C’est ce qui lui a coûté la victoire samedi.

Le nouveau chapitre de l’histoire du Stade français ne s’est pas ouvert de la meilleure des manières avec une défaite à domicile contre Lyon (16-25). Les auteurs de ces premières lignes parisiennes, version 2017-2018, ont bien changé. Certaines plumes, présentes de longue date, ne sont plus là. Les Slimani, Papé, Dupuy, Doumayrou ou autre Bonneval ont laissé le soin aux Cittadini, Steenkamp, Mc Leod, Bourahoua ou encore O’Connor d’écrire l’histoire désormais dirigée par Hans-Peter Wild. Une histoire qui a mal commencé.

Manque de réalisme fatal

Il faut dire que jouer Lyon pour débuter le championnat n’avait rien d’une sinécure. Et ce, même à Jean-Bouin. Pour s’éviter un faux pas d’entrée à domicile, et s’infliger un mal de tête supplémentaire, Paris avait mis les bouchées doubles pour écarter l’ambitieux lyonnais. Les problèmes avec la justice évacués, Waisea a eu la capacité de se recentrer sur le sportif.

Waisea (Stade français) contre Lyon - 26 août 2017
Waisea (Stade français) contre Lyon - 26 août 2017

Et avec efficacité, l’ailier fidjien débloquait son compteur d’essais au quart d’heure de jeu pour mettre son équipe sur les bons rails avec 13 pts d’avance. "On a fait de très bonnes premières minutes. Au moment du water-break, on était plutôt pas mal", se satisfaisait Sergio Parisse après le match. Et puis…

"Après, les Lyonnais nous marquent deux essais qui nous ont fait mal au niveau mental. On n’a pas su réagir". Les réalisations de Regard et Palisson mettaient un coup derrière la tête des Parisiens, définitivement décrochés au score après la troisième réalisation signée Buckle. Pourtant, le Stade français a eu les munitions pour revenir. Sans succès, faute de réalisme. "On n’a pas pu marquer cet essai qui nous aurait mis sur une bonne dynamique", justifiait le capitaine parisien.

Parisse : "On a presque un nouveau club"

Pour le manager, Greg Cooper, tout n’est que question de cohésion. Avec un renouvellement assez conséquent de l’effectif cet été, les joueurs de la Capitale doivent apprendre à jouer ensemble : "Nous sommes un peu à court de préparation collective, non pas physiquement, mais au niveau des repères communs". Conséquences, un jeu fait d’imprécisions et des difficultés notables dans les rucks. "Il y a eu de bonnes choses comme notre mêlée ou la touche, d'une manière générale, et de mauvaises, comme notre capacité à garder le ballon et notre attitude dans la zone de contacts".

Sergio Parisse, une des stars de l'effectif parisien
Sergio Parisse, une des stars de l'effectif parisien

La semaine s’annonce donc studieuse à Paris car "il faut qu’on construise, on a un nouveau groupe, un nouveau staff, presque un nouveau club", sourit Sergio Parisse. Il est vrai que presque seule l’entité Stade français n’a connu de changement durant l’été. Mais une entité qui devra afficher un tout autre visage et se relever de ce premier échec face à La Rochelle, samedi prochain, pour ne pas courir, tout au long de la saison, après trop de points perdus à Jean-Bouin.

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