Transition ou pas, le Stade français est bien dans le dur

  • Sergio Parisse et le Stade Français ont frappé fort.
    Sergio Parisse et le Stade Français ont frappé fort.
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TOP 14 - Malgré la volonté des joueurs de balayer la notion d’année de transition, le Stade français doit malgré tout accepter la réalité du classement (13e). Avec une seule victoire en cinq matches, le club parisien s’avance vers une saison périlleuse.

"Sincèrement, ça me fait énormément chier quand j’entends parler d’année de transition. Ça veut dire que c’est une année où on s’en fout un peu des résultats. Quand on joue au Stade français et qu’on est des compétiteurs, c’est une chose inacceptable." Le ton est sec et sans compromis. A l’instar de leur capitaine Sergio Parisse, les joueurs du Stade français ne veulent surtout pas se laisser endormir par l’idée d’une année de transition. Une approche qui constituerait un véritable piège. Malgré tout, c’est un fait : entre l’arrivée d’un nouveau propriétaire, le Docteur Hans-Peter Wild, et un recrutement en catastrophe, le club parisien a entamé cette nouvelle saison dans l’urgence.

"Une préparation bricolée", selon Parisse

Et les résultats le rappellent. Avec une seule victoire en cinq matches et déjà deux revers à domicile (face à Lyon et Toulon), le Stade français se traine à la 13e place. Un classement embarrassant. "Il y a des choses, ce ne sont pas des excuses, ce sont des faits. On a eu une préparation un peu bricolée, rappelle Sergio Parisse. Il faut prendre ça en compte. Nous, les joueurs, on ne cherche pas à se cacher derrière ça." Alors faut-il s’inquiéter outre mesure avant le déplacement à Pau ce samedi (18 heures) ? "On sait qu’on peut faire un 1 sur 7, on y pense, reconnaissait dernièrement l’entraîneur des arrières, Julien Dupuy. Mais il ne faut pas qu’on se mette de pression. Cette équipe a toujours su se remettre en question dans les moments compliqués."

"Le nombre de bessés, c'est pesant" (Dupuy)

Ces moments compliqués, ce sont notamment des rencontres disputées sans de nombreux cadres. Avec une quinzaine d’éléments out dont le dernier en date, et pas des moindre, Sergio Parisse (indisponible trois semaines en raison d’une blessure aux ischio-jambiers, ndlr), le Stade français balbutie encore son rugby. "Ce qui nous gêne surtout sur ce début de saison, c’est le nombre de blessés, souffle Julien Dupuy. C’est compliqué pour s’entraîner, pour faire passer les messages. On est toujours entre deux. Des mecs reviennent mais y’en a qui sont à court de compétition, d’autres qui ont déjà beaucoup joué. Mais le nombre de blessés, c’est pesant. Après, de match en match, on aura surement de bonnes nouvelles avec des mecs qui vont rentrer, on espère aussi ne pas en perdre trois par match non plus, et petit à petit l’équipe va se mettre en place."

En coulisses, le projet se structure

La formation de Greg Cooper devra également démontrer son caractère, afficher un peu plus de vice et corriger son manque de réalisme près de l’en-but. Hors du terrain, ainsi que la signature d’un partenariat avec Groupama Paris – Val de Loire, pour un montant global de 1,5 millions d’euros sur trois ans, ont apporté de bonnes ondes. Un message qui démontre les ambitions du club. Mais le Stade français ne doit pas se mentir. Transition ou pas, le maintien en Top 14 pourrait très vite devenir une priorité.

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