Le flair de Palisson, la mêlée de l'UBB, Clermont à l'arrêt : les tops et flops de la 6e journée

Nos tops de la 6e journée ;

- Le rebond du Stade français

Après trois défaites de rang, dont la dernière à domicile face à Toulon, le Stade français a réussi la performance de surprendre la Section paloise sur son terrain. Pourtant, les Béarnais semblaient maîtriser les débats, comptant huit points d'avance à la pause, en étant capables de réagir en seulement deux minutes alors que les Parisiens étaient revenus à un point en début de seconde période. Mais les joueurs du Stade français n'ont pas perdu espoir pour autant, s'appuyant sur leur contre en touche pour glaner quelques précieuses munitions, dont celle qui amenait l'essai de Sekou Macalou après une belle percée de Marvin O'Connor. Un contre gagnant qui permet aux Parisiens de goûter de nouveau au succès.

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- Plus personne n'arrête Palisson

Il a encore frappé. L'ailier de Lyon Alexis Palisson a inscrit son cinquième essai en cinq matchs lors de la victoire de Lyon sur la pelouse du Racing 92. L'ancien toulousain vit une deuxième jeunesse sous les ordres de Pierre Mignoni, même s'il n'est pas le meilleur marqueur du Top 14 puisque le Montpelliérain Nemani Nadolo a réussi un triplé face à Brive, portant son total à six essais. Mais la régularité de Palisson, qui a marqué à chaque match qu'il a joué, est redoutable.

- Le paquet d'avants de l'UBB

La mêlée de l'Union Bordeaux-Bègles est en grande forme. A son avantage une semaine plus tôt face à Montpellier, elle a encore répondu présent à Oyonnax. Dès la première mêlée à cinq mètres en faveur de l'UBB, la puissance de la mêlée girondine emportait son homologue et l'arbitre accordait un essai de pénalité. Dominateurs dans ce secteur stratégique, les hommes de Jacques Brunel ont pu réciter leur rugby, inscrivant quatre de leur cinq essais sur des lancements de jeu après mêlée.

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Nos flops de la 6e journée ;

- La Rochelle gâche ses occasions

Pour Patrice Collazo, le manager de Rochelle, son équipe a perdu à Toulon en raison d'une première mi-temps bien trop faible. D'ailleurs, le RCT menait 18-6 à la pause. Et pourtant, les Maritimes ont eu deux énormes occasions de marquer en tout début de match. La première grâce à un sacré numéro de Victor Vito mais sa passe pourtant décisive n'était pas contrôlée par Geoffrey Doumayrou. Ce dernier pensait pouvoir se rattraper quelques secondes plus tard après une chevauchée de Paul Jordaan. C'était sans compter sur un sauvetage inespéré de Samu Manoa. Deux occasions qui auraient pu changer la physionomie de cette rencontre au sommet.

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- Clermont toujours muet à l'extérieur

Seulement trois équipes du Top 14 n'ont toujours pas inscrit le moindre point à l'extérieur : Brive, Oyonnax et Clermont. Le champion de France a encore raté le coche sur la pelouse de Castres, multipliant les approximations collectives notamment en conquête. Cette incapacité à voyager relègue les Clermontois à la neuvième place du Top 14 avant un nouveau déplacement à Toulouse.

- Le jeu au pied agenais

Profitant d'un terrain gras et d'une pluie persistante, les Agenais ont longtemps réussi, grâce à leur défense agressive, à perturber les plans du Stade toulousain. C'était avant que la charnière lot-et-garonnaise ne perde le fil, notamment dans son jeu au pied de dégagement. Alors que le SUALG venait de recoller de réduire la marque (6-3), Paul Abadie trouvait une touche directe qui amenait le premier essai Toulousain. "Nous avons deux mauvais jeu au pied qui amène deux essais", reconnaissait Mauricio Reggiard (coach du SUA), avant de se souvenir que les trois premiers points de la partie étaient aussi la conséquence d'un jeu au pied défaillant. Dix-sept points offerts aux Toulousains. C'était trop pour espérer une issue favorable.