Labit : "La pénalité que l'on rate à 6-13, c'est le tournant du match"

Patrice Collazo (manager de La Rochelle) : Ce ne sera peut-être pas la meilleure note artistique de la saison, mais dans la note de la détermination − ne rien lâcher, rattraper les erreurs du copain − là, on n'est pas loin de la perfection. Il y a beaucoup d'erreurs techniques, d'appréciation de jeu, mais par contre derrière, j'ai vu quinze joueurs déterminés à rattraper la bêtise de l'autre. L'an dernier, on a mené, on a pris un essai de 80 mètres et ils étaient à 14. Cette année, on menait au score, on a tenu le score, on a subi et on n'est jamais arrivé à sortir de notre camp... mais on a gagné.

Laurent Labit (co-entraîneur du Racing) : La Rochelle n'a pas pu développer le jeu qui était le sien. Forcément, ça s'est tendu au niveau du jeu. Il y avait la sanction du résultat qui était là, derrière. Il aurait fallu plus d'oxygène, et d'écart pour que les Rochelais jouent libérés. La pénalité ratée de Maxime Machenaud (à la 49e, 13-6), c'est le tournant du match. Ça fait partie de l'imprécision sur laquelle on peut travailler. À ce moment du match, La Rochelle marque une pénalité et passe à +10 (16-6). Même si ça ne nous a pas entamé le moral, c'était encore plus compliqué pour revenir.