Balès : "J’ai vu des matches où les n°9 ne se servaient pas assez de la base du poteau..."

  • Alexi Balès (Stade rochelais), auteur d'un essai face à Toulouse - Top 14 (29 octobre 2017)
    Alexi Balès (Stade rochelais), auteur d'un essai face à Toulouse - Top 14 (29 octobre 2017)
  • Alexi Bales (Stade rochelais) poursuivi par Antoine Dupont (Stade toulousain) - Top 14 (29 octobre 2017)
    Alexi Bales (Stade rochelais) poursuivi par Antoine Dupont (Stade toulousain) - Top 14 (29 octobre 2017)
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TOP 14 - Le demi de mêlée Alexi Balès a inscrit 22 des 37 points de la victoire rochelaise contre Toulouse, dimanche. Il revient sur son essai et les tirs aux but qu’il assume depuis peu au sein des Jaune et Noir.

Cette victoire contre Toulouse s’est dessinée en seconde période...

Alexi Balès : On n’a pas su maîtriser la première mi-temps où on lâche beaucoup de ballons. On sort à 13 à 9 à la mi-temps. On savait que les Toulousains venaient avec des intentions puisqu’ils ont eu deux semaines de Challenge pour préparer le match. Ça a été compliqué mais on peut saluer notre bel état d’esprit et on a su répondre présent en deuxième mi-temps.

Quelles étaient les consignes pour gêner leur avancée ?

A. B : Il fallait les presser car ils ont une charnière qui les fait avancer. On savait que si on les mettait sous pression, on pourrait se nourrir de leurs ballons perdus et avoir des occasions de marque. C’est ce qu’on a fait en seconde mi-temps. Aussi, il fallait alterner notre jeu, on ne pouvait pas tout relancer de notre camp. Il y avait un gros rideau en face et le jeu au pied en a fait partie bien entendu. Toulouse, c’est l’une des meilleures défenses du championnat et leur marquer 37 points, c’est réellement positif. Mais on prend aussi 21 points, ça veut dire que tout n’a pas été parfait.

Le bonus était aussi envisageable...

A. B. : On ne va pas faire la fine bouche contre Toulouse qui était troisième avant de venir. Surtout en raison des faits de jeu (le carton rouge de William Demotte à la 62e, ndlr).

Vous marquez le troisième essai en tapant la base du poteau. Était-ce voulu ?

A. B. : J’avais vu plusieurs matches où les n°9, justement, ne se servaient pas assez de cette base du poteau. Ce week-end, je m’étais mis ça en tête avec quelques-uns de l’équipe. Ça marche et tant mieux. J’ai juste joué avec la règle. Marquer sur le poteau, c’est cinq points et c’est indéfendable. J’ai vu la base du poteau et j’ai sauté dessus.

Alexi Bales (Stade rochelais) poursuivi par Antoine Dupont (Stade toulousain) - Top 14 (29 octobre 2017)
Alexi Bales (Stade rochelais) poursuivi par Antoine Dupont (Stade toulousain) - Top 14 (29 octobre 2017)

Au pied aussi, tout est passé. C’est un sans-faute.

A. B. : Ça sourit pour moi mais on sait que la vérité d’un match n’est pas celle du prochain. Je suis satisfait de ça. Mais toute l’équipe a su me mettre dans de bonnes conditions pour mettre ces points.

On vous voit buter depuis quelques temps en match.

A. B. : A Agen, je m’entraînais à buter mais c’était vraiment occasionnel. Ici aussi, quand je suis arrivé en 2016 c’était occasionnel. Il y avait Brock (James) et Zack (Holmes, parti depuis à Toulouse, ndlr). Par la force des choses, j’ai dû buter en ce début de saison et ça a plutôt souri pour le moment. Je n’avais jamais buté en match, sauf dans le jardin de la famille (sourire).

A La Rochelle, il y a de la polyvalence (...) des joueurs de rugby et uniquement des joueurs de rugby

Comment prenez-vous cette responsabilité supplémentaire ?

A. B. : J’ai toujours travaillé mon jeu au pied. Je prends du plaisir et c’est nécessaire pour mon poste aussi. Ça ne vient pas de nulle part. Je m’entraîne et quand on me demandera de buter, je le ferai. A La Rochelle, il y a de la polyvalence. Ces tirs aux buts, cela en fait partie. Patrice (Collazo, ndlr) rabâche souvent qu’à La Rochelle, il y a des joueurs de rugby et uniquement des joueurs de rugby. Qu’on les mette en neuf ou en dix comme Jérémy Sinzelle ou Kini Murimurivalu à l’aile alors qu’il est très souvent arrière. Ça peut sourire à l’équipe parce que tout le monde est sur le même chemin.

Le prochain match sera à Lyon, chez le leader. Quel sentiment cela vous inspire ?

A. B. : Ça fait quelques temps qu’on dispute des gros matchs tous les week-ends, on est préparé pour ça. Lyon n’a perdu qu’un match je crois, c’est un gros morceau. On va y aller avec le même état d’esprit, en ne changeant rien.

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