Du jeu, des erreurs, du suspense... Il y a eu de tout, dans cet UBB-RCT

  • François Trinh-Duc (RCT) tente de plaquer Jean-Baptiste Dubié (UBB)
    François Trinh-Duc (RCT) tente de plaquer Jean-Baptiste Dubié (UBB)
  • Mahamadou Diaby et Simon Hickey (UBB) plaquent Mathieu Bastareaud (RCT
    Mahamadou Diaby et Simon Hickey (UBB) plaquent Mathieu Bastareaud (RCT
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TOP 14 (7e journée) - Vainqueurs de Toulon (30-27), les Bordelais enchaînent un troisième succès consécutif et confirment leur bonne forme du moment. Mais au-delà du résultat, c'est bien la physionomie d'une rencontre aux multiples rebondissements que l'on retiendra. Un contre-cliché pour ceux qui fustigent le Top 14.

Que d’images fortes de ce Bordeaux-Toulon mémorable... Ce n’est pas tous les jours que les Bordelais remonteront quinze points à un prétendant au Brennus. Menés 18 à 3 autour de la demi-heure de jeu, les joueurs de Jacques Brunel se sont employés, ont proposé un rugby léché pour faire leur retard et s'imposer au bout du suspens contre Toulon (30-27).

De cette rencontre magnifique et contrastée nous restera un kaléidoscope d’émotions, une série de faits saillants qui ont donné de l’espoir alternativement aux deux camps. Le rugby est incomparable quand il recèle autant d’incertitudes en 80 minutes. Une rencontre qui change de certains cavaliers seuls qui nous font bailler d’ennui.

Que retenir de cette orgie de jeu ?

Qu’est ce qui nous revient en mémoire comme ça, spontanément ? Cette mêlée bordelaise emportée comme fétu de paille sur une sortie temporaire de Cobilas, qui emmena l'essai de l'autobus Josua Tuisova (18e). La première mi-temps tout en maîtrise de Mathieu Bastareaud, vrai papa de ce RC Toulon. L'énergie de ce même Tuisova, mais également sa justesse technique (passe au pied sur l'essai de Juandre Kruger, 32e) ou les promesses de Semi Radradra ? Ou alors, peut-être, ce maul énorme des Bordelais (51e) qui a totalement relancé la partie, suivi de ces deux relances d’écoles des trois quarts girondins ?

Une réponse en forme de contre-cliché pour ceux qui fustigent le Top 14. Voir un Jean-Baptiste Dubié lancé dans les espaces le long de la ligne de touche, c’est l’antithèse du rugby "boum boum". Mais les fans de l’UBB ont transpiré face aux ratés énervants de Simon Hickey, qui a oublié treize points en route au pied (2 pénalités sur 4, 0 transformation sur 2, 0 drop sur 1). Le pauvre ouvreur néo-zélandais, si fort de puis le début de la saison, a vraiment peiné samedi soir jusqu’à ces deux initiatives malheureuses dans les cinq dernières minutes (une chandelle puis un jeu au pied tactique récupéré trop facilement par l’arrière-garde toulonnaise alors que la logique demandait de la conservation côté girondin).

Mahamadou Diaby et Simon Hickey (UBB) plaquent Mathieu Bastareaud (RCT
Mahamadou Diaby et Simon Hickey (UBB) plaquent Mathieu Bastareaud (RCT

Mais le plus gros soulagement des supporters Bordelais, ce fut cette pénalité tentée à 24-30 par François Trinh-Duc, le signe que les Toulonnais se contentaient du bonus, même s’il restait encore quatre minutes à jouer. Une chose est sûre, les Bordelais auraient mérité d’être soutenus par plus de 21 618 personnes pour cette remontada d’enfer, sachant que le Matmut-Atlantique peut en accueillir près du double). Ce fut la seule ombre au tableau ce samedi soir.

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