Le Castres olympique enfin d'export ?

  • Benjamin Urdapilleta (Castres Olympique)
    Benjamin Urdapilleta (Castres Olympique)
  • Rory Kockott (Castres), face au Munster - 15 octobre 2017
    Rory Kockott (Castres), face au Munster - 15 octobre 2017
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Plutôt à l'aise devant son public au stade Pierre-Fabre, le Castres olympique l'est beaucoup moins à l'extérieur. Une tendance difficile à cerner, que le CO aimerait inverser le plus vite possible.

Encore un petit effort et les Castrais pourront profiter d'une semaine de trêve bien méritée. Petit souci, le dernier effort en question doit être fait à Charles-Mathon sur la pelouse synthétique d'Oyonnax, pas forcément l'endroit le plus propice pour terminer en beauté. "Ce match contre Oyonnax sera très compliqué. D'après ce que je crois savoir, parce que j'ai encore quelques amis là-bas, c'est une équipe qui vit très bien. Les mecs se sont regroupés et ils vivent entièrement le projet, confie Christope Urios. Et en plus, c'est une équipe très offensive. Oyonnax attaque beaucoup sur les largeurs. Ils se sont très bien adaptés au terrain synthétique", complète celui qui a passé huit belles années à diriger les Oyomen.

Autre inquiétude pour le manager castrais : le lieu de la rencontre à plus de six heures de route du réconfortant stade Pierre-Fabre où les Castrais se sentent en confiance. À l'extérieur, le collectif tarnais semble moins à l'aise et est souvent sujet à des sautes de concentration. Pour preuve, les dernières sorties à Pau, Lyon, Brive (Top 14) et Leicester (Champions Cup) se sont toutes soldées par des défaites plus ou moins lourdes.

Un déclic qui doit venir des joueurs

"On ne cogite pas forcément mais on se pose des questions. On va au Racing pour le premier match et on ne passe pas loin. À Pau, on fait une bonne première mi-temps et on craque en deuxième période au bout de dix minutes. À Leicester, on entame très mal mais on finit bien, explique le vice capitaine Mathieu Babillot. On cherche encore des solutions. On n'a pas encore la réponse. C'est avant tout un problème mental. Il faut vite arriver à switcher. On doit prendre conscience de notre force sans se poser de questions".

Rory Kockott (Castres), face au Munster - 15 octobre 2017
Rory Kockott (Castres), face au Munster - 15 octobre 2017

Un état d'esprit, une attitude à conserver sur l'ensemble de la rencontre pour éviter les trous d'airs, notamment en défense. Chaque joueur doit travailler pour l'autre, faire un peu plus d'effort pour aider ses coéquipiers. "Depuis le début de saison, on s'aperçoit qu'on n'a pas du tout la même intensité et le même état d'esprit lorsqu'on joue à Pierre-Fabre et à l'extérieur. On est moins consistants. Normalement, cela ne doit rien changer. On doit être plus précis dans ce que l'on fait. On prend beaucoup trop d'essais. Contre Agen, on a pris 19 points en six minutes, on doit être dans le livre des records avec un tel total", plaisante Christophe Urios. "Si on espère ramener des points de ce déplacement, cela sera avant tout grâce à notre défense", insiste un peu plus le manager. Tout est dit.

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