Carl Hayman : "Nous éprouvons encore des soucis en touche"

  • Carl Hayman, coach des avants de Pau (ici lors de la saison 2016/17)
    Carl Hayman, coach des avants de Pau (ici lors de la saison 2016/17)
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TOP 14 - Entraîneur des avants de la Section Paloise depuis un an, Carl Hayman impose son style. Après s’être rassurés à domicile, ses joueurs ont désormais besoin de réaliser une performance à l’extérieur. Le feront-ils à Agen ce week-end ?

Ce déplacement à Agen a-t-il valeur de test pour Pau ?

Carl Hayman : Oui c’est un bon test d’autant que nous nous sommes rassurés à domicile. Agen a tenu la dragée haute la semaine dernière sur son terrain à La Rochelle, c’est dire la qualité de cette équipe. Le fait que les Agenais aient perdu rend ce match très important pour eux, mais il l'est aussi pour nous. Quand on voit le calendrier qui nous attend, je pense que nous devons aller chercher des points à l’extérieur. Nous savons que ce ne sera pas facile, aussi nous avons beaucoup travaillé durant la semaine. Mes joueurs sont prêts !

Ambitionner un top 6 ou un top 8 vous oblige-t-il à un résultat chez un promu ?

C.H. : Oui, on est obligé de bien se comporter à l’extérieur. L’an dernier nous avons mis beaucoup de temps à ramener une victoire de nos déplacements. Or, lorsque tu es capable de le faire, ça te permet d’être plus serein. Même un point de bonus peut être important en fin de championnat. C’est pour ça qu’il faut s’attacher à ramener quelque chose de nos déplacements.

La Section a-t-elle désormais trouvé son rythme ?

C.H. : Non, beaucoup de choses sont encore perfectibles. En rugby, c’est comme ça, on peut toujours s’améliorer. Mon groupe bosse bien et s’investit à fond dans ce qu’il fait. Si je compare nos prestations à celles de la saison dernière où nous avions éprouvé beaucoup de mal en début du championnat en mêlée, je peux dire que nous avons progressé. Tout comme dans le jeu au sol, les rucks ou les ballons portés. Ceci est également dû à la stabilité de notre effectif. Nous éprouvons encore des soucis en touche. Domaine dans lequel nous devons améliorer la coordination entre le lanceur et le sauteur. Quant à moi, avec l’expérience, je comprends mieux le fonctionnement de mes joueurs.

Nous avons cette année une profondeur de banc qui nous permet de faire tourner, sans connaître de baisse de notre niveau de jeu

Pau va jouer à Agen, recevoir le Stade Français et aller ensuite Oyonnax. Est-ce le moment à saisir pour basculer dans la première partie du classement ?

C.H. : Effectivement, c’est un calendrier intéressant pour nous. Néanmoins, nous devons rester concentrés sur nos performances et notre efficacité. Si nous sommes efficaces, je suis persuadé que nous emmagasinerons un maximum de points durant cette période.

De nombreuses rotations sont annoncées dans le groupe palois qui se déplace à Agen. Pourquoi ?

C.H. : C’est juste pour permettre à ceux qui ont beaucoup joué jusqu’à présent de souffler un peu. Nous avons cette année une profondeur de banc qui nous permet de le faire sans connaître de baisse de notre niveau de jeu. Nous avons donc fait le choix de faire tourner l’effectif.

Que pensez-vous du jeu proposé par les Agenais ?

C.H. : Après deux défaites consécutives, dont la dernière à la maison, je pense qu’Agen va nous proposer beaucoup d’intensité. Cette équipe a de multiples atouts et, depuis mon arrivée en France, chaque fois que j’ai joué les Agenais chez eux, ça n’a jamais été simple. Pour notre part, il va falloir être solides sur les fondamentaux ainsi qu’en défense. Quand on voit la performance qu’ils ont réalisée face à La Rochelle, nous avons toutes les raisons d’être prudents.

Sur un plan personnel, pourquoi avez-vous eu l’envie de reprendre une licence de joueur à Bizanos, en fédérale 3 ?

C.H. : J’avais besoin de rejouer au rugby. Ça me manquait de me retrouver le week-end avec un groupe pour faire un match. Je suis en forme physiquement et je me suis dit : pourquoi ne pas retoucher le ballon le dimanche ! J’ai encore deux ou trois belles années devant moi.

Quand allez-vous jouer votre premier match avec Bizanos ?

C.H. : Pour le moment, je n’en sais rien. Je m’entraîne et on verra bien. La priorité reste mon travail à la Section Paloise et mes interventions, trois jours par mois, à Marcoussis. Dans un premier temps, je dois organiser mon emploi du temps et faire tout pour que les choses concordent avant de rejouer.

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