Meric : "Nous sommes satisfaits d'avoir envoyé un peu de jeu"

Par Rugbyrama
  • Anthony Meric (Toulon), face au MHR - Top 14 (17 septembre 2017)
    Anthony Meric (Toulon), face au MHR - Top 14 (17 septembre 2017)
  • Le RCT a battu Brive (41-24) et obtenu le bonus offensif... mais n'a pas encore levé tous les doutes sur son niveau de jeu - Top 14 (28 octobre 2017)
    Le RCT a battu Brive (41-24) et obtenu le bonus offensif... mais n'a pas encore levé tous les doutes sur son niveau de jeu - Top 14 (28 octobre 2017)
  • Benjamin Lapeyre (Brive), entre Hugo Bonneval et Duane Vermeulen (RCT) - Top 14 (28 octobre 2017)
    Benjamin Lapeyre (Brive), entre Hugo Bonneval et Duane Vermeulen (RCT) - Top 14 (28 octobre 2017)
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TOP 14 - La performance en dents de scie de son équipe, le bonus offensif, son retour de blessure... Titulaire pour la deuxième fois consécutive à la mêlée du RCT, Anthony Meric est revenu sur la victoire toulonnaise contre Brive (41-24).

Anthony, comment vous sentez-vous après cette victoire, poussive par moment, mais bonifiée ?

Anthony Meric : D'abord on a assuré l’essentiel avec cette victoire, qui plus est avec le bonus offensif. Maintenant on est toujours un peu frustrés par la manière. On verra à la vidéo cette semaine, mais on a un nouveau relâchement... C'est pénible, mais heureusement il ne nous coûte pas le bonus. D'habitude c'est au retour des vestiaires, cette fois c'est le dernier quart d'heure. On perd un peu notre rugby, mais finalement on s'en sort et tant mieux.

Avez-vous craint de perdre ce bonus ?

A. M. : Quand il nous reste dix minutes et qu'on ne voit plus le ballon, on se met forcément à douter. On est une équipe forte ballon en mains et ne pas l'avoir nous a mis en difficulté. Heureusement, nous étions sûrs de nos forces. On a essayé de ne pas se précipiter, de s'appliquer en défense et si on a dû défendre notre ligne de longues minutes, ça a fini par nous sourire.

Habituellement c'est votre deuxième mi-temps qui pèche, cette fois c'est votre dernier quart d'heure... Que manque-t-il encore à cette équipe ?

A. M. : On manque peut-être de communication. Ou alors on confond parfois vitesse et précipitation, c'est pour ça qu'il nous arrive à certains moments de manquer de repères. Nous avions à cœur de nous racheter des deux performances compliquées en Champions Cup. L'objectif était, évidemment, les cinq points et ce soir ils sont dans la poche.

Le RCT a battu Brive (41-24) et obtenu le bonus offensif... mais n'a pas encore levé tous les doutes sur son niveau de jeu - Top 14 (28 octobre 2017)
Le RCT a battu Brive (41-24) et obtenu le bonus offensif... mais n'a pas encore levé tous les doutes sur son niveau de jeu - Top 14 (28 octobre 2017)

Personnellement, vous enchaînez votre deuxième titularisation consécutive. Après un an de blessure, on imagine que c'est un ouf de soulagement.

A. M. : Tout à fait. Quel est mon état d'esprit ? Je prends ce que j'ai à prendre. Je n'ai rien à perdre, tout à gagner et c'est à moi de montrer ma valeur sur le terrain. Il n'y a rien d'autre qui compte. Je commence à retrouver confiance en moi. Après une blessure aux ligaments croisés, rares sont les joueurs à revenir à leur meilleur niveau de suite. Ce n'est pas une excuse, mais je savais qu'il me faudrait minimum un an pour retrouver mes sensations.

Ça fait plusieurs matches qu'on joue sans prendre de plaisir...

Appréhendez-vous de rentrer sur la pelouse ?

A. M. : Plus maintenant ! J'ai fait trois/quatre matches strappés mais je pensais trop à mon genou... Alors j'ai décidé de l'enlever. Il n'y a pas eu de déclic particulier, mais rien qu'enlever le strap m'a permis de me concentrer uniquement sur mon rugby, de jouer libéré, comme je l'ai toujours fait avant la blessure. Je voulais passer au dessus de cette blessure et je pense être en progression.

Benjamin Lapeyre (Brive), entre Hugo Bonneval et Duane Vermeulen (RCT) - Top 14 (28 octobre 2017)
Benjamin Lapeyre (Brive), entre Hugo Bonneval et Duane Vermeulen (RCT) - Top 14 (28 octobre 2017)

Êtes-vous content de votre performance contre Brive ?

A. M. : Honnêtement, il me manque encore quelque chose... Ça ne peut pas être parfait en deux titularisations. Je sais que j'ai encore beaucoup de choses à travailler, à revoir. Cet après-midi, j'ai fait de bonnes actions, mais j'ai également commis deux ou trois erreurs dans le jeu. Elles n'ont pas coûté de point à l'équipe, mais elles sont évitables. Il faut continuer à travailler, gommer ces quelques erreurs et revenir à 100%.

Vous êtes très peu passés par le pied après les phases arrêtés. Etait-ce une consigne ou une volonté de votre part ?

A. M. : Non, non, c'était une consigne. On a voulu envoyer du jeu, se rassurer, se faire plaisir. Cela fait plusieurs matches qu'on joue sans prendre de plaisir, donc on voulait jouer ensemble, s'amuser sur le terrain. Aujourd'hui nous sommes satisfaits d'avoir envoyé un peu de jeu.

Qu'est-ce qui se passe dans votre tête lorsque vous fixez deux Brivistes pour offrir l'essai à Hugo Bonneval (45e) ?

A. M. : Cela rassure, ça donne confiance. Dans la tête ça me permet de franchir encore un cap. Après Trévise et Brive, je sais qu'il me reste du travail, mais je commence à me relancer. Je me sens mieux et j'espère désormais que ça ne va plus s'arrêter.

Propos recueillis par Pierrick Ilic-Ruffinatti

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