Mathewson : "Je veux être le numéro 1 à Toulon"

  • Alby Mathewson of King Country looks to pass during the round two Heartland Championship match between South Canterbury and King Country on September 2, 2017 in Timaru, New Zealand
    Alby Mathewson of King Country looks to pass during the round two Heartland Championship match between South Canterbury and King Country on September 2, 2017 in Timaru, New Zealand
Publié le
Partager :

TOP 14 - Recruté la semaine dernière, le demi de mêlée néo-zélandais Alby Mathewson a posé ses valises à Toulon dimanche, avant de connaître son premier entraînement mardi matin. A 31 ans et avec 4 sélections chez les Blacks au compteur, l'ex de la Western Force et de Bristol se dit prêt pour le défi toulonnais. Et peut-être dès samedi face à Brive.

Racontez-nous comment s'est déroulée votre arrivée à Toulon ?

Alby Mathewson : J'étais sans contrat, j'avais quelques propositions, puis j'ai reçu un coup de fil il y a tout juste une semaine pour me dire que Toulon (ndlr : Le RCT a accéléré ses recherches après la blessure d'Escande face aux Scarlets) était intéressé pour me faire venir. C'était une décision facile à prendre pour moi. Je suis très excité à l'idée de jouer ici, dans cette belle ville et au sein de ce grand club. Beaucoup de grands joueurs sont dans cette équipe où ont évolué ici par le passé. Par ailleurs, je connais très bien McAlister et Nonu, avec qui j'ai joué aux Aucklands Blues pour Luke et aux Hurricanes pour Ma'a, même si je serais venu sans leur présence ici.

Dans le rugby, les mots sont les mêmes partout

Pouvez-vous nous décrire quel genre de numéro 9 vous êtes ?

A. M. : Ce n'est jamais facile à dire (sourire). Je pense être complet. J'aime attaquer, je peux aussi contrôler le match si besoin, selon les consignes du coach. Je pense aussi être un bon communiquant et bon défenseur. J'ai quelques mots de français, mais je pense que dans le rugby les mots sont les mêmes partout. Ça ne me fait pas peur, je sais aussi que beaucoup de joueurs vont m'aider.

Quels ont été les mots de Fabien Galthié et de son staff à votre égard ?

A. M. : Fabien m'a juste dit de jouer comme je sais le faire, d'être un peu en électron libre. S'il y a un espace, d'y aller seul. Sinon, de jouer vite et de créer le danger dans la défense adverse en restant tout de même dans le plan de jeu. Je veux être numéro 1 ici. Désormais, c'est à moi de faire le boulot et de tout apprendre pour y arriver.

Toulon est un club un peu à part...

Malakai Fekitoa arrive également à Toulon cette semaine. Avec déjà les présences de Ma'a Nonu et Luke McAlister, vous agrandissez le contingent néo-zélandais. Quel image a le RCT dans votre pays ?

A. M. : Il y a beaucoup de discussions autour de Toulon. Tout le monde s'intéresse à ce club. Jerry Collins, Tana Umaga, Sonny Bill Williams ou encore David Smith et Rudy Wulf ont joué ici. Quand mes amis ou les joueurs que je connais ont su que je venais ici, j'ai reçu beaucoup de messages. Par son histoire, ses trophées mais aussi sa façon de jouer, Toulon est un un club un peu à part. Personnellement, je pense que c'est un des plus grands clubs au monde. J'ai toujours aimé et suivi le Top 14, j'apprécie la façon dont Toulon joue. Ça va vite et ça me correspond. L'environnement et la passion autour de l'équipe sont assez similaires à ce que l'on vit en Nouvelle-Zélande. Il y a beaucoup d'attente autour de l'équipe. Ça me plaît. A nous de rendre les supporters fiers, je suis exalté à l'idée d'être là.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?