Le LOU, forte tête

Le LOU s’invite clairement dans la cour des grands au bénéfice de sa deuxième victoire à l’extérieur de la saison, encore une fois en région parisienne après celle décrochée au Stade français. Pour ce faire, les Lyonnais se sont appuyés sur leur solidité défensive qui fait leur force depuis le début de la saison. Beaucoup de solidarité et la capacité de pouvoir tenir un résultat malgré les assauts des Racingmen qui ont poussé jusqu’au bout, jusqu’à la sirène. Menés 10 à 0 très rapidement, les joueurs de Pierre Mignoni ont pu inverser la tendance.

Le Racing 92 était passé tout proche d’une victoire à Clermont le week-end dernier, c’est pourquoi le staff avait fait le choix de la continuité dans la composition d’équipe. Bien lui en a pris au regard de l’entame, réussie, avec un essai de 80m au terme d’une folle remontée terminée par Wenceslas Lauret (9’). Le troisième ligne fut probablement le meilleur francilien dans ce match, à un niveau constant sur 80 minutes, à l’inverse de bon nombre de ses partenaires qui ont baissé de rythme dès le premier quart d’heure sans parvenir à régir.

Lyon provisoirement leader du Top 14 !

Contrairement à Pau où un fait de match avait fait sortir Lyon de sa rencontre, cette fois les Lyonnais ont su faire preuve de concentration. Lorsque Juan Imhoff s’en va marquer le second essai du Racing (58’), il le fait en jouant dans la zone de l’arbitre. Involontairement, Pierre Brousset empêche la défense lyonnaise de venir au plaquage et les Racingmen reviennent alors à 17-20. Plus rien ne sera finalement marqué. Le LOU ayant pris le score grâce au cinquième essai de la saison d’Alexis Palisson (31’) et par Toby Arnold (42’).

C’est donc par un 20-0 entre le quart d’heure de jeu et le début de la seconde période que les Gones ont construit ce succès de prestige qui marque une fois de plus les esprits. Il s’agit d’un exploit que les Lyonnais avaient néanmoins dans un coin de leur tête, et qu’ils ont réussi à aller chercher malgré neuf changements. L’expérience d’un Frédéric Michalak a été essentielle en terme de gestion et l’apport du banc a été déterminant, tout comme l’envie. Même en infériorité numérique suite au carton jaune de Deon Fourie (73’), Lyon a tenu bon.