Slimani : "Mes coéquipiers et le public m’ont bien aidé"

  • Rabah Slimani sous le maillot de Clermont
    Rabah Slimani sous le maillot de Clermont
  • Rabah Slimani (Stade français) - 8 janvier 2017
    Rabah Slimani (Stade français) - 8 janvier 2017
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TOP 14 - Dimanche, le pilier international Rabah Slimani a disputé ses premières minute sous son nouveau maillot clermontois. L’occasion de revenir sur ses sensations après ce premier succès face au RCT.

Dans quel état d’esprit avez-vous abordé cette première avec votre nouvelle équipe ?

Rabah Slimani : Il y avait bien sûr un peu de pression, parce que j’arrive dans un nouveau club et que cela n’est jamais facile, surtout dans un match comme celui-là. C’est réussi pour l’équipe, cela fait du bien. Je suis très heureux.

On imagine que cette heure à patienter avant d’entrer en jeu a dû vous sembler interminable...

R.S. : Après six semaines d’attente, cela faisait d’autant plus long ! (rires) J’ai été bien aidé par tous mes coéquipiers, qui ont tout fait pour que je me sente du mieux possible. Ils y sont plutôt bien parvenus. Tout le monde a eu un mot sympa pour moi avant le match, à commencer évidemment par les joueurs dont je suis naturellement plus proches pour les avoir côtoyés en équipe de France. Mais il n’y a pas eu qu’eux ! Aurélien Rougerie, qui est mon voisin de casier, a aussi essayé de me détendre. C’était cool, d’autant qu’il y a la victoire au bout.

Vous entrez en outre à un moment difficile puisque, trente secondes plus tard, Peceli Yato a écopé d’un carton jaune.

R.S. : Ce n’est pas évident de rentrer à quatorze contre quinze, c’est sûr ! Mais l’équipe a réussi à s’adapter et à conserver son avance au score jusqu’à la fin.

Rentrée des classes réussie à domicile face au @RCTofficiel https://t.co/aKDKMxQDdO #ASMRCT #YellowArmy pic.twitter.com/dMXxXo9oUp

— ASM Rugby (@ASMOfficiel) September 3, 2017

Vous aviez vécu en téléspectateur la finale entre Clermont et Toulon, et le fameux "jeu de massacre" des Varois. Vous avez rattrapé le temps perdu aujourd’hui...

R.S. : C’est vrai que quand ils s’y mettent, c’est un peu long… (rires) Mais je crois que nos avons finalement réussi à bien les contrer, parce qu’ils n’ont pas tant avancé que ça lorsqu’ils ont cherché à nous user par du jeu frontal. Mais ce n’est que le deuxième match, il ne faut pas s’enflammer.

En cas de défaite, l’ASMCA aurait pu pointer au dernier rang au bout de deux journées. Cela n’a-t-il pas ajouté à la pression palpable au coup d’envoi ?

R.S. : Pas vraiment. Il y avait surtout de la frustration après la prestation livrée à Bordeaux, notamment en deuxième mi-temps que nous avions entamée en menant au score, avant de voir notre adversaire nous rattraper puis nous dépasser… C’était une pression, mais de la bonne pression.

Qu’est-ce que vous change, entre Paris et Clermont ?

R.S. : Beaucoup de choses ! Peut-être surtout la méthode de travail, et la manière d’appréhender les matchs. À Paris, j’ai aussi gagné des matchs et c’était également très bien, attention ! Mais c’est une autre méthodologie, et je suis aussi venu pour ça, pour voir du changement. Et puis, il y a aussi les supporters… Ce n’est même plus une ville, c’est toute une région qui est derrière son équipe. Et ça fait du bien !

Rabah Slimani (Stade français) - 8 janvier 2017
Rabah Slimani (Stade français) - 8 janvier 2017

Vous avez d’ailleurs particulièrement acclamé lors de votre entrée en jeu… L’avez-vos entendu ?

R.S. : J’étais dans mon match, mais oui, j’ai bien entendu. À partir de là, il n’y a pas trop le choix, il faut y aller ! Et comme je vous l’ai dit, ne pas les décevoir… Il fallait que je sois à fond, j’ai fait le maximum. Physiquement, après notre préparation, je ne savais pas trop comment j’allais me sentir. Mais comme il y avait beaucoup d’excitation, cela m’a aidé. Par moment, ça allait un peu vite, il a fallu s’adapter. Cela s’est plutôt bien passé, mais oui, le public m’y a aidé un petit peu. Il ne fallait pas le décevoir.

Vous allez partager cette saison votre temps de jeu avec Davit Zirakashvili… Comment voyez-vous cette concurrence à venir ?

R.S. : De la concurrence et des bons joueurs, il y en a dans toutes les équipes. Dato fait du très bon boulot à Clermont depuis de longues saisons, aujourd’hui (dimanche, NDLR) y compris. c’est à moi, lorsque je rentre, de ne pas faire moins.

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