Le Racing, nouvelle Off-load city ?
TOP 14 - Malgré un finish bâclé, les Ciel et Blanc ont prouvé contre Oyonnax que leur capacité à jouer dans le dos des défenses n'avait que peu d'équivalent dans le championnat. Alors, à quand la plénitude ?
On conviendra volontiers que la deuxième mi-temps du Racing, face à "Oyo", fut une rare purge. Ballons tombés, engagement réduit à la portion congrue, fautes de défense, on en passe et des bien pires. Malgrè tout, les Franciliens ont montré dimanche après-midi au cours du premier acte de cette quatrième journée à quel point ils pouvaient être dangereux dès lors qu'ils respectaient le plan de jeu, les règles de base du rugby et la dimension de combat qui va avec.
A Colombes, les quarante minutes ayant suivi le coup d'envoi de cette rencontre (25-13) furent donc un vrai régal et, puisque Virimi Vakatawa, Leone Nakarawa, Joe Rokocoko et Yannick Nyanga avaient tour à tour décidé de jouer "dans le dos" des Oyomen, les lames de fond ciel et blanches firent mouche à trois reprises (Vakatawa, Nakarawa et Andreu). En conférence de presse, le manager d'Oyonnax Adrien Buononato expliquait : "On avait demandé au deuxième défenseur de serrer près du plaqueur et d'essayer de couper la transmission. Le problème, c'est qu'il n'y a rien de conventionnel avec des mecs comme Vakatawa et Nakarawa. Ils arrivent toujours à passer le ballon quelle que soit la situation dans laquelle ils se trouvent..."
Respecter les fondamentaux
Cette saison plus que jamais, les Racingmen peuvent compter sur de vrais joueurs de ballons, des poisons sachant passer les bras à bon escient et donner au jeu l'ampleur qu'il mérite, au plus haut niveau national. Mais Colombes, et plus tard l'Arena, peuvent-ils vraiment devenir la "off-load city" du championnat, pour reprendre l'expression qu'utilisait dimanche l'ancien toulonnais Tom May, au sujet du Racing ?
Si les coéquipiers de Dimitri Szarzewski respectent les fondamentaux de leur sport, la puissance de feu du Racing n'aura pas de limite. Dans le cas où les Ciel et Blanc tombent dans le complexe de supériorité qui fut lors de cet affreux deuxième acte, on serait plutôt enclins à croire que la saison en cours sera la digne petite soeur de la précédente...
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