La Rochelle s'offre un sommet fermé

  • Brock James (Stade rochelais), face au LOU - Top 14 (4 novembre 2017)
    Brock James (Stade rochelais), face au LOU - Top 14 (4 novembre 2017)
  • Rudi Wulf (LOU), face au Stade rochelais, sous le déluge - Top 14 (4 novembre 2017)
    Rudi Wulf (LOU), face au Stade rochelais, sous le déluge - Top 14 (4 novembre 2017)
  • Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016
    Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016
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TOP 14 - Le Stade rochelais s'est imposé sur le terrain du leader lyonnais, ce samedi (15-19), dans le cadre de la 9e journée. Le LOU se retrouve sous la menace du MHR, tandis que La Rochelle reste sur le podium et confirme qu'elle fait partie des gros bras du championnat.

Exploit des Rochelais qui font tomber le leader lyonnais pour la première fois cette saison au Matmut Stadium de Gerland ! Une partie gangrénée par la pluie battante avec d'abord un long duel de buteurs dominé par Frédéric Michalak auteur d’un 100% au pied (5/5).

Son homologue rochelais, Brock James, n’a pas été en reste sur ses tentatives (5/6) mais c'est le demi de mêlée, Alexi Balès, qui a encore été décisif avec un essai de filou (52e).

Malgré une fin de match dans le camp des Maritimes, le LOU n’a pas réussi à s'en relever. Fin d’une série de cinq victoires en championnat pour les joueurs de Pierre Mignoni qui glanent tout de même le point de bonus défensif. Troisième succès consécutif en Top 14 pour les Rochelais − le troisième aussi à l’extérieur − qui consolident leur place dans le trio de tête.

Comme les joueurs, tout le monde avait la bave aux lèvres à l’idée de voir s’affronter Lyon et La Rochelle. Mais longtemps ce choc tant attendu a fait pschitt ! La faute à un véritable déluge tout au long de la partie qui a considérablement restreint les initiatives offensives dans les deux camps. Pas de quoi s’ennuyer si on aime le combat acharné au sol, les nombreux coups de pied, les multiples fautes de main et les innombrables mêlées. Pour ceux qui, comme nous, aiment le jeu de mouvement, il fallait attendre le deuxième acte pour voir une légère éclaircie.

Rudi Wulf (LOU), face au Stade rochelais, sous le déluge - Top 14 (4 novembre 2017)
Rudi Wulf (LOU), face au Stade rochelais, sous le déluge - Top 14 (4 novembre 2017)

Un réalisme rochelais à toute épreuve

Non, on ne vas pas réduire cette victoire rochelaise à cet essai de filou d’Alexi Balès quelques minutes avant l’heure de jeu. Mais force est de constater que le demi de mêlée est en grande forme depuis deux matches. Déjà décisif la semaine dernière contre Toulouse avec 22 points marqués dont un essai, il a récidivé ce samedi soir avec une feinte de passe et une valise sans laquelle les Maritimes n’auraient peut-être pas gagné.

Plus largement, le Stade rochelais a été beaucoup plus réaliste que le LOU. Malgré la prestation parfaite de Frédéric Michalak sur les tentatives de pénalité et dans le jeu au pied de déplacement, les Rochelais ont à chaque fois répondu du tac au tac. Avec onze blessés dont le troisième ligne, Julien Puricelli, Lyon a payé cher l’absence de son meilleur preneur de balle en touche. Une conquête chahutée tout comme les réceptions de renvoi, il n’en fallait pas tant pour laisser la porte ouverte à un nouvel exploit rochelais loin de Marcel-Deflandre.

Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016
Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016

Charnière décisive

Pour gagner ce match fermé, il fallait une grosse défense, une grosse conquête et une charnière qui fait la différence à l’instant T, voila la recette gagnante des joueurs de Patrice Collazo et Xavier Garbajosa. Avec un soupçon d’expérience en plus, les Rochelais clouent quelque part le bec à la jeune révélation lyonnaise qui leur volait un petit peu la vedette dans ce début de saison.

Sur le plan comptable, ils s’installent provisoirement à la deuxième place du Top 14. Le LOU de Pierre Mignoni ne va évidemment pas se consoler avec ce bonus défensif mais ce petit point supplémentaire lui assure, sauf victoire bonifiée de Montpellier ce dimanche contre Clermont, de passer la trêve tout en haut du classement.

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