La France a un incroyable talent

Cette saison est peut-être en train de sonner le glas des étrangers de troisième zone en Top 14, ces "Sudistes" souvent sur le déclin, boudés par l’élite de leur pays natal et pourtant récupérés par les coachs du championnat de France pour devenir "joker médical", "joueur supplémentaire" ou "porteur de gourdes" en certaines occurrences. Depuis que la Ligue a brandi une menace sur tous les pensionnaires du Top 14, ceux-ci ont - bon gré mal gré - fait appel à de jeunes joueurs français afin de composer leurs effectifs.

C’est bon pour l’équipe de France, vous dites ? Oui, à tel point que les performances d’Anthony Belleau (Toulon) et de Baptiste Couilloud (Lyon) sont toutes scrutées par le triumvirat des Bleus depuis le coup d’envoi de la saison. On pense également à Damian Penaud, devenu international en juin, Anthony Jelonch, révélation castraise la saison passée, Dylan Cretin, issu de la jeunesse dorée du LOU, ou même le talonneur de la Section paloise Quentin Lespiaucq.

Mais comment ces jeunes talents, souvent passés par les équipes de France jeune mais qui, il y a trois ou quatre ans n'auraient jamais eu leur chance dans l'élite, peuvent aujourd'hui faire le bonheur des écuries de Top 14 ? Ce nouveau réservoir peut-il alimenter le XV de France de demain ? Est-ce économiquement viable de faire confiance à cette jeunesse dorée ? Dans son édition du jour, Midi Olympique accorde un long dossier à l'émergence des jeunes talents tricolores.