Galletier : "Mentalement à fond pour commencer enfin ma saison"

Par Rugbyrama
  • Kélian Galletier (Montpellier) - 23 décembre 2016
    Kélian Galletier (Montpellier) - 23 décembre 2016
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TOP 14 - Opéré du genou cet été (ménisque), Kélian Galletier a participé à ses premiers entraînements collectifs cette semaine. Et il devrait retrouver la compétition face à Brive dimanche (12h30) à l’Altrad Stadium. Le troisième ligne espère apporter de la fraîcheur au MHR, pour l’aider à se relever de la première claque reçue cette saison à Bordeaux (47-17).

Êtes-vous heureux de retrouver les terrains après quatre mois d’absence ?

Kélian Galletier : Évidemment ! La dernière fois que j’ai foulé les terrains, c’était pour le quart de finale perdu face au Racing l’an passé… Je suis donc content de retrouver l’équipe et de rejouer au rugby, tout simplement.

Votre indisponibilité a-t-elle été plus longue que prévu ?

K.G : Non, car le délai initial était de quatre mois et là ça fait pile seize semaines d’absence. J’aurais peut-être pu revenir plus tôt mais j’ai rencontré des difficultés avec mon genou. Le chirurgien m’avait prévenu, le ménisque c’est toujours un peu embêtant…

Dans quel état de forme physique vous trouvez-vous aujourd’hui ?

K.G : On va dire que j’ai de la fraîcheur et je me sens donc bien. Après, je n’ai recommencé à courir que depuis vendredi dernier, donc en terme de condition physique, je ne sais honnêtement pas à quel pourcentage de ma forme je suis ! On verra ce week-end.

Justement, pensez-vous être apte dès dimanche pour la réception de Brive ?

K.G : Complètement ! Je suis apte et mentalement à fond pour commencer enfin ma saison et décrocher le plus de résultats possibles.

Comment jugez-vous la première défaite de Montpellier concédée à Bordeaux ?

K.G : Il y a deux choses à voir. La première, c’est qu’on en a pris cinquante face à l’UBB [47-17, NDLR], ce qui n’est pas anodin. Après, tout n’était pas parfait dans notre début de championnat et tout n’est pas devenu nul aujourd’hui. Loin de là. Comme dans toutes saisons, il y a des hauts et des bas, mais il faut continuer à travailler pour progresser. Cette défaite permet donc au groupe de voir ce qui ne va pas dans son jeu.

Faut-il la relativiser ou la voir comme une leçon ?

K.G : A mon sens c’est une leçon, car je le répète, cinquante points ce n’est pas anodin. Nous avons pu cibler nos difficultés actuelles. Cela nous remet aussi la tête à l’endroit, car je trouve qu’on nous avait peut-être un peu trop vite "monté". Il ne faut pas se prendre pour d’autres. On est dans un championnat très difficile, très relevé et extrêmement long. C’est ma septième saison en Top14 et je commence donc à connaître cette compétition. Il y aura des très bons moments, des très durs, mais je suis persuadé que nous allons rester humbles et bosser dans notre coin.

Pensez-vous avoir érodé la confiance acquise lors de vos quatre succès consécutifs en perdant sur ce score fleuve ?

K.G : Je n’ai pas envie de dire ça. Je pense que nous sommes encore en confiance, même si au fond je ne sais pas exactement, car j’ai besoin d’avoir le ressenti du terrain après avoir été en dehors. L’équipe vit bien et je trouve que nous bossons bien. Tout ce qu’on a fait sur les saisons précédentes n’est pas à jeter, mais là, nous démarrons un nouveau cycle avec un groupe qui a peu évolué. Et je trouve que nous sommes en progression constante. La confiance se construira sur le long terme et je pense qu’avec le staff que nous avons, nous sommes dans cette optique et sur cette lignée là.

Brive a concédé cinq défaites en cinq matchs disputés. Vous attendez-vous à une équipe très revancharde qui va vous opposer un gros combat ?

K.G : Complètement ! Je me mets à leur place, leur début de saison ne pouvait pas être plus difficile. Brive a tourné une page à l’intersaison en perdant des joueurs très importants de son effectif. Et si on sent qu’ils sont en difficultés, moi je vois une équipe qui est de plus en plus dangereuse, qui a certes perdu contre Toulouse mais qui méritait aussi de gagner. Je me souviens aussi d’avoir pris une belle raclée contre eux chez nous il y a trois ans (25-10 en novembre 2014). Je connais l’état d’esprit des Brivistes et je sais qu’ils peuvent nous mettre très en difficulté. Je m’attends donc à un match délicat face à des hommes revanchards.

Etes-vous curieux de voir la capacité de réaction de votre équipe dimanche ?

K.G : Évidemment, car cela fait partie de notre construction et de notre nouveau cycle. C’est comme dans un match, il faut savoir gérer les temps forts et les temps faibles. Même si ce n’est pas un temps faible actuellement… Mais après une défaite comme celle de Bordeaux, il faut savoir se remettre en cause pour rebondir.

Selon vous, quelles seront les clés de cette opposition ?

K.G : Brive est une équipe puissante mais nous aussi. Là où on peut être avantagé, c’est si on parvient à mettre de la vitesse et de la technicité dans notre jeu pour les déborder. Mais avant cela, il faudra rivaliser sur les bases de notre sport qu’ils maîtrisent bien, à savoir le combat et la conquête.

N’est-ce pas un avantage de recevoir Brive et d’aller ensuite au Stade Français, deux équipes en danger, plutôt que de recevoir par exemple La Rochelle avant d’aller à Clermont ?

K.G : Franchement, je ne sais pas. Je n’aime pas dire ça car, pour moi, il n’y a plus de soi-disant "petites équipes", mais face à elles, il faut être encore plus concentré et précis dans ce que l’on fait. Car à domicile où on veut vite imposer notre jeu, on peut oublier la base. Je préfère me dire qu’on va jouer une équipe de Brive avec ses points forts et faibles, et qu’on va tout faire pour la contrer.

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