Jacquet : "On doit avoir un instinct de tueur"

  • Loïc Jacquet (Castres Olympique)
    Loïc Jacquet (Castres Olympique)
  • David Smith (Castres)
    David Smith (Castres)
  • Benjamin Urdapilleta (Castres) face au Racing 92 - 26 août 2017
    Benjamin Urdapilleta (Castres) face au Racing 92 - 26 août 2017
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Brillant depuis le début de saison, Loïc Jacquet ne s'inquiète pas plus que cela du début de saison raté du CO. Pour le deuxième ligne, Castres a juste besoin de gommer quelques erreurs, notamment en seconde mi-temps...

Depuis le début de la saison, vous enchaînez les titularisions avec le CO. Comment jugez-vous votre début de championnat ?

Loïc Jacquet : C'est toujours plaisant de débuter les matches. C'est un honneur et cela fait forcément plaisir. Thibaut Lassalle revient doucement mais sûrement de blessure et Victor Moreaux s'est blessé en début de saison. Maintenant que tout le monde est revenu en forme, les places vont être très chères. Quand on a la chance d'être sur le terrain, il faut tout donner.

La concurrence vous sert-elle à progresser ?

L.J. : Évidemment, la concurrence est essentielle. Elle tire chacun vers le haut. C'est clair et net. Quand on n'a aucune concurrence, on peut avoir tendance à se reposer sur ses lauriers. Au contraire, quand on sait que chaque minutes jouée est précieuse parce qu'il y a aussi d'autres joueurs, on en profite pour tout donner.

Plus globalement, comment jugez-vous le début de saison de l'équipe ?

L.J. : Je ne pense pas que l'équipe soit dans le dur à cause d'un manque d'investissement ou par un manque de forme. On a perdu des matches en raison d'un petit manque de maîtrise, parfois à pas grand-chose. C'est compliqué. Mais on a joué que quatre matches. La saison est très longue. Il reste encore vingt-deux journées. Nos bases sont solides et on va essayer de s'appuyer sur ce qui marche : notre conquête, notre envie et notre investissement. Cela va payer. Il n'y a rien d'alarmant. Il faut juste baisser la tête, continuer à travailler et attendre que cela paye. On ne doit pas baisser les bras dès la quatrième journée.

David Smith (Castres)
David Smith (Castres)
On doit montrer à l'adversaire que le match ne peut pas nous échapper

Cela signifie-t-il que le groupe ne doute pas ?

L.J. : Du tout. On sait comment nous travaillons. On sait ce que nous faisons la semaine. Il y a évidemment de la frustration et de la déception mais il faut se servir de tout cela pour faire basculer les matches en notre faveur. On doute lorsqu'on est perdu et qu'on ne sait pas quoi faire. Et nous, on sait très bien ce qui n'a pas fonctionné. Ce n'est pas des choses difficiles à gommer. On garde le moral.

Y-a-t-il un manque de caractère de la part du groupe, notamment en seconde période ?

L.J. : Cela fait partie des points à travailler. Il faut être plus tueur dans nos matches. On se retrouve en tête à la mi-temps dans trois de nos quatre matches et en seconde période, on s'effondre un peu et on fait des petites erreurs. Cela remet l'adversaire dans le match. On doit avoir plus de maîtrise et un peu plus de caractère. On doit montrer à l'adversaire que le match ne peut pas nous échapper.

Et comment travaille-t-on cela ?

L.J. : Il y a une grosse partie mentale. Il y a aussi un travail de remise en question de la part de chacun. On peut aussi faire un travail de scénario lors des entraînements, une mise en situation de match pour savoir ce que l'on fait dans cette situation. Chacun a pris conscience des petites choses à améliorer en priorité et notamment les secondes mi-temps. Il faut juste continuer à bien travailler, faire des grosses premières mi-temps et garder le cap pour la deuxième. Et surtout, il faut tuer les matches. On doit avoir un instinct de tueur. On ne peut pas se contenter de gérer le match.

Benjamin Urdapilleta (Castres) face au Racing 92 - 26 août 2017
Benjamin Urdapilleta (Castres) face au Racing 92 - 26 août 2017
L'année dernière, les Lyonnais nous ont fendu en deux à Pierre-Antoine

Quel regard portez-vous sur Lyon, votre adversaire du week-end ?

L.J. : Aujourd'hui, il n'y a plus de petites équipes dans le championnat. Le Lou a plus ou moins affirmé ses ambitions pour cette saison avec son recrutement et son nouveau stade. On sait où on met les pieds. L'année dernière, les Lyonnais nous ont fendu en deux à Pierre-Antoine. On a raté le quart de finale à domicile à cause de cette défaite. Du coup, on va aller là-bas avec nos arguments. On va essayer de faire un match plein. Pour nous, c'est un gros test.

Est-ce déjà un match capital pour la suite de votre saison ?

L.J. : Bien sûr, même si en suivant on reçoit aussi Clermont et on va à Brive. Ensuite, il y aura les deux matches de coupe d'Europe. On connait le calendrier. On sait que la défaite de Montpellier nous mets un peu dedans. L'année dernière, c'était un peu le même cas. On perd à domicile contre La Rochelle. On est un peu dans la même situation. Le calendrier est comme cela, le but pour nous est de progresser peu importe l'équipe en face. On va juste aller à Lyon avec nos arguments. Sans prétendre les battre. Nous devrons être réalistes, car on sait que le LOU est une très grosse équipe chez elle.

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