Brunel : "Le Racing joue souvent mieux à 14"

  • Jacques Brunel (manager de l'UBB), face à Toulon - Top 14 (7 octobre 2017)
    Jacques Brunel (manager de l'UBB), face à Toulon - Top 14 (7 octobre 2017)
  • Matthieu Jalibert (UBB) marque un essai en début de deuxième période (42e min) face au Racing. Insuffisant. - Top 14 (28 octobre 2017)
    Matthieu Jalibert (UBB) marque un essai en début de deuxième période (42e min) face au Racing. Insuffisant. - Top 14 (28 octobre 2017)
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TOP 14 - L'UBB s'est inclinée sur la pelouse du Racing, samedi (29-13). Déçu par la performance de ses joueurs en seconde période, le manager du club girondin, Jacques Brunel, a regretté les nombreux ballons perdus en touche durant le deuxième acte. Mais ne veut pas entendre parler de "défaillance psychologique" et pointe plutôt du doigt la réaction francilienne.

Quel est votre sentiment après une rencontre que vous avez maîtrisé durant un peu plus de quarante minutes de jeu ?

Jacques Brunel : Il y a eu deux mi-temps bien distinctes. La première où nous étions bien en place, sans maîtriser totalement notre sujet, mais pas loin. On s'est créé quelques occasions où la patience nous a fait défaut. On aurait dû scorer un peu plus durant ces quarante premières minutes. On a perdu des ballons dans leurs 22 mètres qui se sont retournés contre nous. Toujours est-il que sur la possession, sur l'occupation, nous étions dominateurs.

Et en deuxième mi-temps...

J. B. : On a perdu le contrôle du ballon, perdu les duels. Le Racing n'a eu de cesse de jouer en avançant. Les quelques moments où nous aurions pu revenir dans la partie, nous avons perdu les ballons, notamment sur des touches dans leurs 22 mètres. On a d'ailleurs perdu beaucoup de trop de ballons en touche. Et le Racing a su marquer et concrétiser ses temps forts.

Matthieu Jalibert (UBB) marque un essai en début de deuxième période (42e min) face au Racing. Insuffisant. - Top 14 (28 octobre 2017)
Matthieu Jalibert (UBB) marque un essai en début de deuxième période (42e min) face au Racing. Insuffisant. - Top 14 (28 octobre 2017)

Votre supériorité numérique, en raison du carton rouge de Vakatawa dès la 30e minute, vous a-t-elle trop laissé croire à une victoire facile ?

J. B. : Non, pas du tout. On sait très bien que le Racing joue souvent mieux à 14. Par le passé, il l'avait prouvé. On en a parlé à la mi-temps, on s'en méfiait. Mais on n'a pas su s'adapter.

Le jeu dans l'axe du Racing, en seconde période, vous a-t-il mis en difficulté ?

J. B. : Oui, les Racingmen nous ont mis à mal dans le défi individuel. En deuxième période, ils ont constamment joué dans l'avancée. Mais, le plus grave, c'est qu'on n'a jamais pu avoir la mainmise sur la balle, à cause de ces ballons perdus en touche.

Il y a surtout le Racing qui s'est révolté

Est-ce une occasion manquée ?

J. B. : On fera les comptes à la fin, mais il est certain que nous étions venu chercher quelque chose. Nous voulions rivaliser, on ne l'a fait que durant quarante minutes. Ça nous est déjà arrivé par le passé à Castres. Il faudra faire en sorte que ça ne se renouvelle plus.

Peut-on parler de défaillance psychologique ?

J. B. : Non. Il y a surtout le Racing qui s'est révolté. Ne l'oublions pas quand même (sourire).

Mais l'UBB n'a-t-elle pas manqué de caractère ?

J. B. : Non, je ne crois pas. Mais le "lâcher prise" que j'ai vu en seconde période m'embête. Vraiment. Maintenant, perdre au Racing n'a rien d'infamant. Ce qui embêtant, c'est d'être bien dans la partie, d'avoir de la maîtrise, de bien occuper le terrain... et de lâcher prise en deuxième période.

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