Laporte : "C'est une inspection, je sais ce que c'est, j'ai été ministre des Sports"

Par Rugbyrama
  • Bernard Laporte, le président de la FFR, le 7 septembre 2017, à Paris.
    Bernard Laporte, le président de la FFR, le 7 septembre 2017, à Paris.
Publié le Mis à jour
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Le président de la FFR a minimisé son audition par les inspecteurs du ministère de la Jeunesse et des Sports.

Bernard Laporte, soupçonné de favoritisme envers le club de Montpellier, a "dit ce qu'(il) avait à dire" aux inspecteurs du ministère de la Jeunesse des Sports venus l'entendre jeudi, a déclaré le président de la Fédération française de rugby (FFR). "J'ai dit ce que j'avais à dire. C'est une inspection, je sais ce que c'est, j'ai été ministre des Sports", s'est limité à dire l'ancien secrétaire d'Etat aux Sports (2007-2009) aux journalistes qui l'interrogeaient en marge d'une soirée de soutien à la candidature française pour l'organisation de la Coupe du monde 2023.

Plus tôt jeudi, Laporte, élu en décembre 2016, avait répondu aux questions des envoyés de l'Inspection générale de la Jeunesse et des Sports (IGJS) venus à Marcoussis (Essonne), au siège de la Fédération, pour auditionner plusieurs responsables. L'IGJS a été saisie par la ministre Laura Flessel pour déterminer si, entre le 29 et le 30 juin, Laporte a fait ou non pression sur la commission d'appel de la FFR pour qu'elle réduise des sanctions prises en première instance par la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR) à l'encontre de Montpellier.

Ce club est dirigé par Mohed Altrad, devenu en mars le premier partenaire maillot du XV de France et avec qui Bernard Laporte avait signé un contrat d'image pour un montant de 150.000 euros. Face à la polémique, l'ancien sélectionneur du XV de France (2000-2007) a renoncé à ce contrat. Il a cependant reconnu avoir téléphoné à M. Simonet, qui siégeait le jour de l'appel de Montpellier, mais dément toute pression en faveur du club héraultais.

Cette affaire pourrait aider l'Irlande et l'Afrique du Sud, adversaires de la France dans la bataille pour l'organisation du Mondial, qui connaîtra son verdict le 15 novembre. "Je ne l'espère pas, c'est pour cela que j'ai pris mes responsabilités, a déclaré Laporte. J'ai dit stop (au contrat avec Altrad, NDLR), on arrête. Ce qui m'intéresse, c'est que la France gagne la Coupe du monde."

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