Wild Card, rugby à 7 pro… la LNR se donne un an pour rediscuter de son plan avec la FFR

Rouen, Strasbourg, Nantes… Les pronostics concernant l’heureux élu de la première wild card destinée à propulser une grande ville du nord vers le monde professionnel allaient bon train l’été dernier, lors de l’annonce du grand plan stratégique de la LNR pour le rugby français. Un nom devait sortir du chapeau à la fin de la saison 2017-2018. Problème, le clan Laporte n’était pas en place lorsque cette mesure, comme les autres, qualifiées de révolutionnaires par Paul Goze, ont été validées par la FFR. Au moment de la signature du plan, on avait dit qu’un certain nombre de points en suspens serait traité après les élections, raconte Goze. À l’époque, quand nous avions décidé cela, la Fédération en place pensait que cela serait avec elle. Cela n’a pas été le cas donc nous allons reprendre l’ensemble des sujets.

Ce qui laisse augurer de nouvelles négociations âpres, longues et à l’issue incertaine entre les deux camps, compte tenu du climat de guerre froide actuel. La Ligue se donne ainsi un an pour mener à bien ces négociations, la priorité du moment étant d’abord de renouer un semblant de dialogue et de trouver rapidement un compromis sur l’épineux sujet des internationaux. Le dénouement devrait, pour cela, intervenir à la veille de la finale du Top 14, le 3 juin prochain.

Une nouvelle convention en juin 2018 ?

À partir de là, dans les semaines qui vont suivre, nous allons traiter de tout le reste. Le but étant qu’en juin 2018, nous votions la nouvelle convention complète, aussi bien sur l’aspect sportif, financier et sur les relations entre la FFR et la LNR, pour la période 2018-2023. L’avenir de la wild card, du développement géographique du rugby et du championnat professionnel à 7 se joueront donc durant les douze prochains mois.