Une victoire ce samedi et Lyon sera tranquille

  • Pierre Mignoni (Lyon)
    Pierre Mignoni (Lyon)
  • Sébastien Bruno - Lyon
    Sébastien Bruno - Lyon
  • Thibaut Regard - Grenoble
    Thibaut Regard - Grenoble
  • Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016
    Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016
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TOP 14 - À cinq journées de la fin, le Lou reçoit l’Aviron sur qui il compte 15 points d’avance. Dans l’obligation de se racheter après le revers à Toulouse, Lyon veut capitaliser à Gerland en s’appuyant sur ses points forts bien qu’une victoire ne serait pas encore tout à fait synonyme de maintien.

Il ne faut pas être mathématicien pour constater que ce weekend, les Lyonnais peuvent enterrer quasi-définitivement les Bayonnais. Plus égoïstement le Lou sait qu’en s’imposant, il fera un pas quasi-certain vers son objectif. Ce serait alors une première. Nous devons encore recevoir La Rochelle et Clermont donc Bayonne est un match primordial. Gagner nous mettrait en bonne posture, reconnaît Sébastien Bruno car en gagnant, nous les mettrions vraiment loin. Nous n’avons pas le droit à l’erreur, poursuit l’entraineur des avants lyonnais tout en sachant que son équipe ira également à Grenoble lors de l’avant-dernière journée.

Sébastien Bruno - Lyon
Sébastien Bruno - Lyon

Une régularité et une solidité à domicile

Pour arriver à ses fins, Lyon s’est appuyé sur ses prestations à domicile. Invaincu sur son terrain l’an dernier en Pro D2, il n’est tombé qu’une fois cette saison devant son public (face à Castres), pour un nul en ouverture (contre Brive). Les Matmut Stadium de Vénissieux puis de Gerland sont devenus des places fortes ; une condition sine qua non à un maintien quand on ne performe pas à l’extérieur (un seul nul à… Bayonne). La récente défaite à Toulouse (42-26) en est la preuve. Nous sommes très déçus car nous nous étions dit des choses que nous n’avons pas respectées. Nous nous sommes menti , confesse Thibaut Regard.

Le Lou avait la possibilité d’enchainer pour la première fois trois succès consécutifs et s’est raté mais jouer le possible maintien face à Bayonne est une motivation supplémentaire pour réagir. Les matches face à l’équipe de Vincent Etcheto ont toujours été engagés car la rivalité avec l’entraineur bayonnais est réelle. Depuis la Pro D2, nous avons un contentieux avec Bayonne donc nous aurons à cœur de faire une grosse partie. S’ils gagnent, ils auront encore de l’espoir, prévient le trois-quarts centre. Des accrochages ont eu lieu en marge des duels de la saison passée et ont contribué à nourrir la rivalité entre Rhodaniens et Basques.

Thibaut Regard - Grenoble
Thibaut Regard - Grenoble

Une conquête redoutable et redoutée

L’autre condition pour que cette équipe performe réside souvent dans la capacité de ses avants à répondre présents. Avec 88 prises en touche et 9 sur lancers adverses, Julien Puricelli incarne à lui seul la domination de la touche lyonnaise cette saison, ce qui en fait l’un des alignements les plus redoutés du Top 14. Justement ancien Bayonnais, il est capitaine d’une équipe qui a misé gros sur le mois de mars avec trois réceptions en quatre matches et qui a répondu présente. Montpellier et Paris ont perdu à Gerland, et le troisième ligne Kélian Galletier disait début-mars être tombé sur l’un des meilleurs packs du Top 14.

Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016
Julien Puricelli (Lyon) prend le dessus sur Julien Ledevedec (Brive) - décembre 2016

Face à l’Aviron, justement, il s’agira de confirmer cette qualité. Tout n’est qu’un éternel recommencement. Nous avons pris confiance dans le secteur de la mêlée et nous nous sentons forts. Si nous voulons que les équipes nous craignent, il faut garder cette hargne et cette volonté de faire mal à l’adversaire, explique Sébastien Bruno qui apprécie l’investissement de son pack. Match après match, nous voyons l’évolution et cela valide notre travail. Pour le moral de l’équipe, ce secteur nous fait du bien, poursuit-il. Les Bayonnais sont donc attendus de pied ferme, et les mêlées vaudront à coup sûr le détour.

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