Pour la dernière à Jean-Bouin, Paris ne veut surtout pas se fourvoyer

  • Geoffrey Doumayrou et Gonzalo Quesada (Stade français) - avril 2017
    Geoffrey Doumayrou et Gonzalo Quesada (Stade français) - avril 2017
  • Pascal Papé face à la presse - 13 mars 2017
    Pascal Papé face à la presse - 13 mars 2017
  • Jules Plisson et Gonzalo Quesada (Stade français) - avril 2017
    Jules Plisson et Gonzalo Quesada (Stade français) - avril 2017
  • Hugo Bonneval (Stade français)
    Hugo Bonneval (Stade français)
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Dimanche à l’occasion du derby francilien (17 heures), de nombreux joueurs parisiens disputeront leur dernier match à Jean-Bouin sous les couleurs du Stade français. Si l’émotion sera au rendez-vous, les coéquipiers de Pascal Papé veulent avant tout préserver leur rêve de qualification en phases finales du Top 14.

Ce sera une première cette saison ! Oui, Jean-Bouin sera bien complet (20 000 places) à l’occasion du derby francilien entre le Stade français et le Racing 92. Un événement pour cette enceinte qui a tant de mal à séduire les badauds et dont l’affluence moyenne a souvent les pires difficultés à dépasser les 10 000 spectateurs. Dimanche, pourtant, l’ambiance Porte de Saint-Cloud promet d’être sulfureuse sur le terrain et passionnée dans les tribunes avec notamment 1 500 supporters ciel et blanc (un pique-nique sera notamment organisé sur le parvis de Jean-Bouin entre les supporters des deux équipes, ndlr).

Ce sera une grande fête du rugby parisien avec un stade plein, souligne le deuxième ligne Pascal Papé. Ça montre l’importance de ce match et la popularité du Racing 92 et du Stade français. Et pas question de se servir de l’épisode de la fusion comme levier de motivation. On va arrêter de ressasser les choses, coupe Papé. Il faut regarder devant. Il y a tellement de choses dans ce match que la fusion n’est même plus d’actualité. Il ne faut pas faire le match avant. Mais je fais confiance aux gars. On a une équipe qui a de l’expérience.

Pascal Papé face à la presse - 13 mars 2017
Pascal Papé face à la presse - 13 mars 2017

Ne pas s'éparpiller

Début avril, au détour d’une discussion, Gonzalo Quesada nous confiait que ce derby habitait l’esprit de son équipe depuis plusieurs semaines. Trop, peut-être. J’ai dû recadrer le groupe aujourd’hui, explique le Directeur Sportif argentin. Cette semaine était basée sur la récupération et j’ai entendu beaucoup de commentaires sur ce qui allait se passer dans les tribunes, etc… Inconsciemment, on s’éparpille un peu. Moi même, j’essaye de me focaliser sur ce qu’on va mettre en place et de faire abstraction du fait que je vais rencontrer mon ancien club. À un moment donné, ça va forcément me toucher mais j’essaye de rester dans mon rôle. Ce serait grave en tant que coach de ne pas rester froid.

Jules Plisson et Gonzalo Quesada (Stade français) - avril 2017
Jules Plisson et Gonzalo Quesada (Stade français) - avril 2017

À l’instar de Gonzalo Quesada, de nombreux joueurs connaîtront la même émotion. Jérémy Sinzelle, Geoffrey Doumayrou, Raphaël Lakafia, Rabah Slimani, Aled de Malmanche, Gerhard Mostert, Pascal Papé, Hugo Bonneval… une cascade de départs qui a plombé la saison des Parisiens à l’automne. Les départs de tous ces joueurs n’ont pas été évacués mais on est allé à l’essentiel, explique le demi de mêlée Julien Dupuy. On est très triste qu’ils partent mais ils ont un club. Il y a des joueurs qui vont arrêter, d’autres qui vont partir. C’est un groupe où il y a pas mal d’amitié et d’amour. C’est embêtant de voir des joueurs qui sont des amis partir. Alors on va essayer de bien finir notre aventure.

Si on doit honorer un joueur, ce sera Pascal Papé

Dans les travées de Jean-Bouin, les différentes associations de supporters fêteront chaleureusement ces départs. À quelques nuances près. Si on doit honorer un joueur, ce sera Pascal Papé, nous confie Franck Lemann, dit Papaours, Président du Virage des Dieux. Un joueur comme Hugo Bonneval, on verra. Par tradition, je ne suis pas partisan de faire quelque chose de spécial pour les joueurs qui partent continuer une carrière ailleurs. Et puis, il faut bien l’avouer, par rapport à son comportement, Hugo ne faisait pas l’unanimité parmi les supporters. Il était assez distant avec nous. Mais quand il reviendra à Jean-Bouin, on l’applaudira. Ça reste un enfant du club.

Hugo Bonneval (Stade français)
Hugo Bonneval (Stade français)

Un enfant du club qui fera tout pour offrir au Stade français une qualification en phases finales du Top 14 qui relèverait du miracle. C’est une étape qui va nous permettre de continuer à rêver ou pas, insiste Pascal Papé. Il ne faut pas se dire que c’est le dernier match à Jean-Bouin, sinon, on va se foudroyer...

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