Chavancy : "C'est un match que je déteste perdre"

Il y a toujours un surplus de motivation (contre le Stade français), c'est dans mon ADN de vouloir gagner contre cette équipe-là plus que contre les autres. Donc, comme chaque année, c'est un match que je déteste perdre. C'est un match particulier mais pas un derby particulier, a déclaré à la presse Chavancy, au Racing depuis l'école de rugby.

Et si l'enjeu sportif est décuplé, par les trois points qui séparent les deux équipes dans la course à la qualification pour la phase finale, l'épisode de la fusion abandonnée mi-mars ne pimentera pas ce derby, comptant pour la 25e journée de championnat, d'après le centre international. C'est derrière nous, la bonne forme des deux équipes fait que l'enjeu sera principalement sportif, a ainsi affirmé Chavancy, pour qui ce serait une faute d'être trop excité et d'avoir des motivations parasites avant cette rencontre cruciale.

Son entraîneur chargé des avants, Laurent Travers, est du même avis : Il est important de sortir de ce contexte-là et de rester concentré sur ce qu'on veut mettre en place. Ce qu'il y a autour, à nous de l'occulter. Il ne faut pas que le contexte nuise à ce qui peut se passer sur le terrain, a ajouté Travers, qui a soigneusement évacué toutes les questions sur le Stade français ou l'épisode de la fusion abandonnée.

Nous, les joueurs, on n'y est pas pour grand chose (Danty)

Le centre du Stade français, Jonathan Danty, est à peu près sur la même longueur d'ondes. Le derby aurait malgré tout été chaud et, depuis cette fameuse semaine du 13 mars, durant laquelle le projet de fusion entre les deux entités a été annoncé à la surprise générale le lundi avant d'être retiré le dimanche après une levée de boucliers, tout le monde a pris du recul.

Nous, les 40 joueurs (46 sur la feuille de match dimanche, ndlr), on n'y est pas pour grand chose. On ne va pas se faire la guerre, se taper les uns sur les autres alors qu'on n'était pas dans le projet, qu'on subissait, a poursuivi Danty.