Capo Ortega, l'âme du CO

  • Rodrigo Capo Ortega (Castres) - 26 mars 2016
    Rodrigo Capo Ortega (Castres) - 26 mars 2016
  • Rodrigo Capo Ortega (Castres) en 2008
    Rodrigo Capo Ortega (Castres) en 2008
  • Rodrigo Capo Ortega avec l'Uruguay lors de la Coupe du monde 2003
    Rodrigo Capo Ortega avec l'Uruguay lors de la Coupe du monde 2003
  • Rodrigo Capo Ortega, le deuxième ligne de Castres
    Rodrigo Capo Ortega, le deuxième ligne de Castres
  • Rodrigo Capo Ortega au moment du titre décroché par Castres en 2013
    Rodrigo Capo Ortega au moment du titre décroché par Castres en 2013
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TOP 14 - Arrivé en France en 2002, Rodrigo Capo Ortega a passé trois mois et demi à Millau avant de débarquer au Castres olympique. Devenu un joueur emblématique du club tarnais, l'Uruguayen a tout connu avec le CO, de la lutte pour le maintien au titre suprême en 2013.

Comme un poisson dans l'eau à Castres

Je me suis toujours bien senti à Castres. Je suis arrivé et tout est allé très vite. Mauricio Reggiardo m'a pris sous son aile et Christophe Urios m'a tout de suite fait confiance. J'ai disputé deux matches avec les Espoirs du le CO et ensuite, il m'a fait débuté à Grenoble. Depuis, j'ai enchaîné les matches. Je n'avais pas imaginé que cela allait se passer aussi bien pour moi, raconte celui qui est désormais le capitaine du Castres olympique.

Rodrigo Capo Ortega (Castres) en 2008
Rodrigo Capo Ortega (Castres) en 2008

Pourtant, ses débuts en France n'ont pas été des plus faciles, l'Uruguayen avoue même avoir craqué quelques fois au début de son aventure en se demandant ce qu'il faisait si loin de ses proches : Cela a été très dur les trois premiers mois à Millau. J'ai craqué à deux reprises en me demandant ce que je faisais si loin de ma famille et de mes amis. Tout ne se passait pas comme je le voulais...

L'Uruguay, sa terre natale

D'abord en manque de repères, c'est la rencontre avec Julie, sa femme, qui a tout changé pour le natif de Montevideo. J'ai toujours eu le mal de la famille jusqu'à la rencontre de ma femme. Elle m'a permis de rompre le cordon avec l'Uruguay, concède le deuxième ligne. On s'est marié et on a eu deux magnifiques enfants. On est très heureux. Aujourd'hui, ma famille est ici. Cela m'a permis de m'épanouir totalement dans ma vie.

Rodrigo Capo Ortega avec l'Uruguay lors de la Coupe du monde 2003
Rodrigo Capo Ortega avec l'Uruguay lors de la Coupe du monde 2003

Complètement adopté par le public de Pierre-Antoine, Rodrigo Capo Ortega est aujourd'hui devenu une des figures emblématiques du CO. Maintenant, Rodrigo est une personnalité de la ville de Castres. C'est un joueur fidèle et loyal qui s'est parfaitement intégré à la ville de Castres. Je suis même persuadé que s'il se présentait aux élections municipales, il obtiendrait des voix!, plaisante son directeur sportif Christophe Urios. Mais surtout, qu'il ne change pas.

L'homme d'un seul club

Aujourd'hui lié au Castres olympique jusqu'en 2018 après avoir prolongé son bail d'une année supplémentaire, Capo ne sait pas encore quand il prendra sa retraite. Je viens de prolonger et on verra la saison prochaine comment je me sens. Si je suis dans le même état de forme que cette saison, on verra..., explique-t-il.

Rodrigo Capo Ortega, le deuxième ligne de Castres
Rodrigo Capo Ortega, le deuxième ligne de Castres

Courtisé par de nombreux clubs par le passé, celui qui soufflera ses 37 bougies en décembre prochain est toujours resté fidèle à Castres. Une année, j'ai été contacté par Perpignan. J'ai aussi eu des contacts en Angleterre avec Leicester, Gloucester et Northampton et il y a aussi eu Brive. Mais j'ai toujours prolongé avec le Castres olympique. Je suis très content d'avoir construit ma carrière et ma vie dans ce club et cette ville. Car même sa vie de joueur terminée, Rodrigo Capo Ortega ne compte pas quitter le CO, bien au contraire.

2013, l'apothéose

J'en ai un peu parlé avec le président. Je commence à passer mes diplômes d'entraîneur. On a même commencé un petit peu à en parler pour préparer l'après rugby. Christophe Urios m'aide beaucoup pour préparer le jour où je vais passer de l'autre côté pour que je puisse rester au sein du club. Un attachement sincère qui a permis au capitaine de CO de connaitre toutes les situations: de la lutte pour le maintien en 2009 et 2015 aux joies des phases finales et du bouclier de Brennus tant convoité en 2013.

Rodrigo Capo Ortega au moment du titre décroché par Castres en 2013
Rodrigo Capo Ortega au moment du titre décroché par Castres en 2013

Il y a énormément de bons souvenirs mais 2013 reste unique. C'est l'apothéose. Pouvoir toucher le bouclier avec mon club, être champion de France, c'est quelque chose d'énorme, avoue Capo Ortega. Mais l'opération maintien de 2015 est aussi un moment très fort dans ma carrière. Et l'histoire, n'est pas totalement terminée...

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