Lamerat : "Je n'avais jamais vu le Racing à ce niveau"

  • Rémi Lamerat (Clermont)
    Rémi Lamerat (Clermont)
  • Rémi Lamerat et Camille Lopez (Clermont) - 13 mai 2017
    Rémi Lamerat et Camille Lopez (Clermont) - 13 mai 2017
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TOP 14 - Après l’échec en finale de Champions Cup, Rémi Lamerat veut saisir la chance de rebondir en Top 14. Pour l’ancien Castrais, pas de revanche face au Racing. Mais un défi, face à une équipe redoutable dans les grands moments.

Comment allez-vous, une dizaine de jours après votre défaite en finale de Champions Cup face aux Saracens ?

Rémi LAMERAT : Ça va bien, même si ça pourrait aller mieux… On a tous vécu un moment difficile, même si nous avons la chance de pouvoir aller encore chercher quelque chose. Le lendemain de la finale, on a été boire un coup ensemble, pour essayer d’évacuer ça. On a aussi eu quelques jours de repos mais ce ne sont pas des moments agréables à vivre. Mais c’est fait. Et on se dit qu’on est chanceux, et on le doit à nous-mêmes, d’avoir encore la possibilité de réussir la saison. Plutôt que de faire passer à madame des vacances très désagréables.

Rémi Lamerat et Camille Lopez (Clermont) - 13 mai 2017
Rémi Lamerat et Camille Lopez (Clermont) - 13 mai 2017

Que gardez-vous de cette finale de très haut niveau ?

R.L : C’est dur de tirer du positif de ce match. On est contents d’avoir essayé de fournir du jeu et de ne pas avoir pratiqué un rugby fermé, comme le sont les finales en général. On tire surtout du positif de toute cette campagne européenne et de la confiance du fait que l’on avait mérité notre place en finale, même si ça se solde par un échec. Il faut que ça nous serve pour essayer de gagner quelque chose.

On sait très bien que ce sera un gros morceau

Ce sera la même affiche que la saison dernière, remportée par le Racing à Rennes (33-34 après prolongation, sur un essai contesté par Clermont). Sentez-vous une motivation particulière chez vos coéquipiers ?

R.L : Pas vraiment. J’ai perçu plus de rivalité avec Toulon, ou lors des matches de Coupe d’Europe. Mais face au Racing, à l’aller ou au retour, je n’ai pas senti d’animosité. Je n’étais pas dans le groupe mais je pense qu’après le match de l’an dernier, ils en voulaient plus à l’arbitrage qu’à l’adversaire. Mais que ce soit le Racing ou Montpellier, on doit plutôt essayer de se concentrer sur nous. On sait très bien que ce sera un gros morceau.

Rémi Lamerat (Clermont)
Rémi Lamerat (Clermont)

Avez-vous été surpris par le niveau de jeu du Racing face à Montpellier en barrage ?

R.L : Honnêtement oui. Une saison d’après titre est toujours compliquée. Et avec les affaires extra sportives, on peut vite entrer dans une spirale négative. Je n’ai pas vu tous leurs matches, mais je ne les avais jamais vus à ce niveau. On savait qu’ils pouvaient l’être, avec les joueurs qui composent cette équipe et la qualité de ce club, et ce qu’ils ont réussi par le passé. Mais ils sortent le bon match au bon moment. Ils s’étaient dit que les phases finales étaient comme un nouveau championnat, et qu’il fallait se lâcher. Et c’est ce qu’ont fait les joueurs samedi. Mais ce qu’ils ont réussi à faire en termes d’intentions de jeu, sur un match couperet, c’était gonflé.

Nous sommes prévenus...

Impressionné par le match de Rokocoko ou de Nakarawa ?

R.L : Ce sont de grands joueurs, dans les grands matches ces mecs-là sont impressionnants. Mais à côté d’eux, il ne faut pas oublier la performance de Yannick Nyanga. Sans son abattage, Joe Rokocoko aurait peut-être eu moins d’opportunités… Mais on est unanimes pour reconnaître que le Racing, avec ces grands joueurs, répond présent dans les grands rendez-vous. Nous sommes prévenus pour samedi.

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