Le Racing 92 a fait respecter sa loi
TOP 14 - Indiscipliné mais très réaliste en attaque, le Racing 92 a pris la mesure du Stade toulousain (28-14). De quoi monter sur le podium du championnat.
Si l’on s’est régalé à suivre cette 3e journée du Top 14, ce choc de clôture a laissé un petit gout amer aux amateurs de beau jeu. Le combat fut rude et engagé entre Racingmen et Toulousains mais la mauvaise tenue des deux mêlées a nui au spectacle. Toulouse voulait une revanche après un barrage perdu la saison passée sur cette même pelouse de Colombes mais c’est bien le Racing 92 qui lui a infligé sa première défaite de la saison (28-14). Ce qui lui permet par la même occasion de monter sur la 3e marche du podium.
#R92ST pic.twitter.com/0tOto21jTA
— Stade Toulousain (@StadeToulousain) September 4, 2016
Trop de déchet dans le jeu du Stade toulousain, de l’indiscipline et des points laissés au pied avec ce 3 sur 7 de Samuel Marques ont eu raison des ambitions. Ugo Mola avait fait le choix de renouveler son XV (7 changements) et cela s’est ressenti. Comme point de satisfaction, on retiendra l’essai de Sofiane Guitoune (66e) qui a bien fêté sa première titularisation, qui plus est à l’arrière. Cependant, la médiocre performance du paquet d’avants s’ajoute aux déceptions individuelles (Doussain, Flood, etc.).
Le Racing s’est montré très réaliste
En conséquence, le Racing a fait preuve d’un cruel réalisme. Et à l’inverse, les satisfactions individuelles sont nombreuses à l’image de l’essai de Bernard Le Roux pour son retour de suspension (61e). Maxime Machenaud fut à la manette et le demi de mêlée francilien s’est toujours employé à mettre du rythme tout en se montrant intéressant défensivement. Que dire aussi des relances de Brice Dulin, tranchantes, et du conteste en fin de match de Dan Carter pour annihiler une occasion toulousaine. Le champion de France a rassuré.
Ce duel a tout de même permis de voir de longues séquences ballon en mains de part et d’autres mais des défenses plutôt imperméables. On a souvent cherché à déplacer le jeu, sans succès. Quelques moments de folie, comme l’essai de Juan Imhoff (78e) au terme d’une superbe course, ont donné un peu de gaité à ce match qui a manqué de folie. On aura passé presque 15 minutes à (essayer) de jouer des mêlées et l’on pourra peut-être regretter que Salem Attalah n’ait pas décidé de sévir plus tôt dans ce secteur pourtant essentiel.
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