L'antisèche : Toulouse aurait bien besoin d'un buteur comme Carter...

  • Samuel Marques (Toulouse) - 4 septembre 2016
    Samuel Marques (Toulouse) - 4 septembre 2016
  • Yannick Nyanga (Racing 92) face à Toulouse - 4 septembre 2016
    Yannick Nyanga (Racing 92) face à Toulouse - 4 septembre 2016
  • Brice Dulin (Racing 92) face à Toulouse - 4 septembre 2016
    Brice Dulin (Racing 92) face à Toulouse - 4 septembre 2016
  • Samuel Marques (Toulouse) - août 2016
    Samuel Marques (Toulouse) - août 2016
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TOP 14 - Si Toulouse n'a rien ramené de son voyage au Racing 92, c'est en grande partie en raison de la défaillance de son buteur. Un mal qui n'est pas forcément nouveau et qui pourrait coûter cher à la longue. Notre antisèche.

Le jeu : Le Racing 92 en mode réaliste

On reste quelque peu sur notre faim après ce Racing 92-Toulouse. Niveau jeu, ce fut des plus brouillons. Un temps fou à faire des mêlées, 26 pénalités sifflées... Pourtant, les premières minutes laissaient entrevoir de belles intentions. Notamment du côté toulousain. Sauf que les protégés d'Ugo Mola n'ont pas su concrétiser leurs temps forts. Au contraire d'un Racing 92 d'un réalisme glacial. La différence s'est clairement faite à ce niveau et au final le champion de France en titre n'a pas forcément souffert pour s'imposer. Toulouse repart bredouille et peut notamment se mordre les doigts d'avoir oublié 11 points au pied en route.

Yannick Nyanga (Racing 92) face à Toulouse - 4 septembre 2016
Yannick Nyanga (Racing 92) face à Toulouse - 4 septembre 2016

Les joueurs : Dulin régale, Marques maladroit

L'homme du match, c'est sans contestation possible Brice Dulin. L'arrière francilien a régalé le public de Colombes avec ses courses tranchantes et sa science sous les ballons hauts. Gros abattage au sein du pack de Wenceslas Lauret. La charnière Machenaud-Carter a dominé le tandem Marques-Doussain alors que Ben Arous a souffert le martyre en mêlée fermée.

Avec 11 points laissés en route au pied, Samuel Marques n'a pas été à son aise avec son jeu au pied. Il doit se demander encore comment il a pu faire pour trouver le poteau sur une pénalité 15m en face. Doussain n'a jamais su peser sur les débats. Guitoune s'en est tiré honorablement à l'arrière alors que Huget a manqué de rythme et de vitesse.

Brice Dulin (Racing 92) face à Toulouse - 4 septembre 2016
Brice Dulin (Racing 92) face à Toulouse - 4 septembre 2016

Ce qui aurait pu tout changer : Marques, Perez...

Il n'y a pas forcément une occasion marquante qui aurait pu faire changer le cours de la partie. Mais du côté toulousain, on peut avoir de gros regrets. Il y a bien sûr les onze points ratés au pied par Marques. Mais aussi cet essai refusé à Perez pour un passage en touche (63e). De quoi comprendre la réaction après le coup de sifflet final de Yoann Huget qui déplorait le voyage à vide de son équipe après une telle débauche d'énergie.

Je suis encore en PLS depuis la pénalité sur le poteau de Marques #R92ST

— Espadrille Atomique (@Spehis) September 4, 2016

Le tweet fan

Brice Dulin a des admirateurs. Même au sein des joueurs du Top 14...

@BriceDulin est mon joueur de rugby préféré ?? #R92ST

— Alex Menini (@AlexMENINI) September 4, 2016

La stat : 18

S'il a fait preuve d'efficacité en attaque, le manque de discipline constitue le gros noir de la soirée du Racing 92. Il termine la rencontre avec 18 pénalités concédées. Le tout sans prendre de carton jaune...

La décla : Yoann Huget (Ailier de Toulouse)

Faire ce voyage à vide, c'est vraiment frustrant. Il va falloir bien travailler cette semaine car on va retrouver le week-end prochain une bête blessée avec Toulon

La question : Toulouse manque-t-il d'un grand buteur ?

En termes de quantité, Toulouse dispose d'un panel divers d'artilleurs au sein de son effectif avec Doussain, Marques, Bézy, Flood et McAlister voire Fritz et Fickou pour les tentatives longue distance. Toutefois, il se pose la question d'un "très grand" buteur. A l'image de ce que possède le Racing 92 avec Dan Carter. Car le Néo-Zélandais a bien aidé ce dimanche soir une équipe francilienne pas forcément flamboyante dans le jeu mais qui a su prendre le large grâce à la précision de son n°10.

Quand Carter ne ratait que l'ultime coup de pied de la partie, Toulouse déplorait de son côté 4 échecs de Samuel Marques. Soit 11 points laissés en route. A ce niveau, c'est trop. Qui plus est quand on joue à l'extérieur. Le bonus défensif était envisageable : il n'en fut finalement rien. Un buteur n'est pas infaillible, certes, mais rater une tentative à 15m en face, c'est quand même une grosse faute.

Samuel Marques (Toulouse) - août 2016
Samuel Marques (Toulouse) - août 2016

Et ce problème n'est pas forcément nouveau dans les rangs toulousains. Il y a eu l'an passé les épisodes Doussain et Bézy. En ce début de saison, la réussite n'est pas encore là. Si les buteurs haut-garonnais ont affiché un médiocre 43% de réussite au pied ce dimanche face au Racing 92, le taux le week-end dernier face à Bourdeaux-Bègles n'était que de 60%. Depuis le début de la saison, Toulouse a raté 9 coups de pied sur 22 tentés. A la longue, ça pourrait coûter très cher...

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