Racing 2016 - Stade français 2015 : un parallèle tentant... mais pas forcément pertinent

  • Anthony Tuitavake (Racing 92) - octobre 2016
    Anthony Tuitavake (Racing 92) - octobre 2016
  • Brice Dulin (Racing 92) - octobre 2016
    Brice Dulin (Racing 92) - octobre 2016
  • Leone Nakarawa (Racing 92) - octobre 2016
    Leone Nakarawa (Racing 92) - octobre 2016
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Comme le Stade français la saison passée, le Racing semble connaître un contre-coup post titre, lui qui occupe une décevante onzième place. Si le club parisien n'a jamais été en mesure de redresser la barre l'an dernier, son homologue francilien peut et doit espérer remonter au classement.

Fort d'un Bouclier de Brennus acquis avec brio, grâce notamment à des phases finales de feu, le Stade français est brutalement retombé de son nuage quelques mois plus tard. C'était en 2015 et toute ressemblance avec un club siégeant à une dizaine de kilomètres seulement serait purement fortuite. Quoique. Avec quatre défaites au compteur et zéro point pris hors de Colombes, le Racing patine tout comme le Stade français (cinq défaites lors des sept premières journées la saison dernière) avant lui .

Y aurait-il un complexe du champion en Ile-de-France ? Quand vous remportez un titre, vous devez vous attendre à ce que tout le monde veuille vous battre et prouver qu'il peut s'élever au niveau du champion, explique Joe Rokocoko. Quand j'étais à Bayonne, je savais que j'étais vraiment excité à l'idée de jouer des grandes équipes et nous étions des hommes différents quand nous jouions contre elles. Nous, nous devons nous assurer de rester sur les mêmes hauts standards de jeu pour pas ouvrir des portes.

Brice Dulin (Racing 92) - octobre 2016
Brice Dulin (Racing 92) - octobre 2016

Un discours aussi porté par le capitaine Dimitri Szarzewski : On doit se remettre en question et prendre vraiment conscience qu'on est plus attendu par toutes les équipes. Maintenant, il n'y a pas péril dans la demeure et il ne faut pas non plus tomber dans la sinistrose.

Le Racing mieux armé pour s'en sortir

Si Szarzewski ne veut pas céder à la panique, c'est parce qu'il sait aussi que son équipe est mieux lotie que le Stade français l'an dernier. Le staff francilien s'attendait à tâtonner en début d'exercice du fait de sa préparation estivale ultra-courte. Il est aussi mieux servi que Gonzalo Quesada, qui n'avait pas à sa disposition des Carter, Rokocoko, Goosen (qui reviendra du Rugby Championship dès la semaine prochaine) et autre Nakarawa pour le sortir du marasme. Un surplus de talents qui doit, en théorie, et si les blessures ne s'accumulent pas, éviter au Racing une saison galère.

Leone Nakarawa (Racing 92) - octobre 2016
Leone Nakarawa (Racing 92) - octobre 2016

On peut comparer parce qu'on est onzième mais je pense que les données sont différentes, assure Laurent Labit. Le Stade français a eu du mal la saison dernière parce qu'ils avaient beaucoup d'absents et de blessés dès le début dans une année post Coupe du monde. Cela les a mis dans la panade toute la saison. Nous, on n'a pas réussi à prendre de point à l'extérieur mais a bien négocié nos matches à domicile avec deux bonus. On espère aussi que la Champions Cup lancera vraiment notre saison.

Avant cela, il y a un derby francilien à négocier et le spectre d'un début de crise à écarter pour les hommes du duo Travers - Labit. Passé par là, et toujours sur un équilibre fragile, le Stade français ferait aussi basculer sa saison en cas d'exploit à Colombes. Le hasard veut après tout que les deux derniers champions de France aient remporté tous leurs derbys l'année de leur sacre.

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