Pour son retour à la maison, Clermont met une grosse claque au Racing
TOP 14 - Cette affiche du samedi soir a été un long cavalier solitaire de Clermont. Les Auvergnats ont passé 6 essais aux Racingmen (47-10). Impressionnant.
Les Clermontois n’ont pas manqué leurs retrouvailles avec Marcel-Michelin, après trois déplacements à l’issue desquels ils étaient restés invaincus. Ce moment a été fêté par une victoire bonifiée face au Racing 92 (47-10) ; un champion de France que l’on n’a pas reconnu et qui a subi une véritable correction en Auvergne. L’ASM a dominé les débats d’un bout à l’autre de ce duel, et décroche ainsi son premier bonus offensif de la saison. Les Jaunards n’ont laissé aucune chance aux Racingmen, bousculés dans tous les compartiments et inquiétants.
On a pris une leçon, déclarait l’entraineur francilien Laurent Travers chez nos confères de Canal + dès la mi-temps. Il fallait en effet attendre la 38e minute pour voir Maxime Machenaud passer une pénalité et inscrire les premiers points de son équipe, menée 27-3 à la pause. Un geste assez symptomatique d’une équipe à la recherche d’un peu de réconfort au terme d’un premier acte indigne. Le XV de départ avait été remanié en vue de la réception de Toulon et cela s’est de suite ressenti car les repères collectifs ont semblé peu évidents.
Noa Nakaitaci voit triple !
Sur sa nouvelle pelouse hybride, Clermont a proposé un jeu séduisant. Noa Nakaitaci a inscrit un triplé (15e, 51e et 65e) et pour cela, l’ailier international aura tout fait : prise d’intervalle et un double raffut sur le premier, débordement en bout de ligne sur le second, et conclusion en puissance sur le troisième. C’est son second triplé en Jaune et Bleu après celui réalisé à Grenoble (12-45) en mars dernier. En plus du bien nommé "de pénalité" (23e), Camille Lopez (27e) et Davit Zirakashvili (58e) ont aussi apporté leur pièce à un édifice solide.
S’il n’y avait officiellement pas de sentiment de revanche après la demi-finale de l’an passé perdue à la dernière seconde par les Auvergnats, ces derniers ont quand même montré une certaine envie de remettre les pendules à l’heure. Malgré un score rapidement acquis, ils n’ont de cesse poursuivi les efforts. Même l’exploit individuel de Sean Robinson en fin de rencontre (76e) n’est pas venu gâcher la soirée. On peut parler de copie parfaite alors que du côté du Racing 92, on peut parler de naufrage collectif avec remise en question obligatoire.
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