Pour faciliter sa fin de saison, Montpellier ne fera pas l'impasse à La Rochelle

  • Bismarck du Plessis (Montpellier) - avril 2017
    Bismarck du Plessis (Montpellier) - avril 2017
  • Jake White (Montpellier) - avril 2017
    Jake White (Montpellier) - avril 2017
  • Mikheil Nariashvili et Joe Tomane (Montpellier) - avril 2017
    Mikheil Nariashvili et Joe Tomane (Montpellier) - avril 2017
  • Pierre Spies, le troisième ligne de Montpellier
    Pierre Spies, le troisième ligne de Montpellier
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TOP 14 - Alors qu'ils s'apprêtent à se déplacer sur la pelouse du Stade rochelais, premier du Top 14 avec une large avance, les Montpelliérains, deuxièmes, veulent se rapprocher d'une place directe pour les demi-finales à Marseille.

J’ai vu que Montpellier faisait une priorité de ce match à La Rochelle donc on va essayer de se hisser à la hauteur de l’évènement, annonçait Patrice Collazo à l'issue de la demi-finale de Challenge Cup perdue par son équipe contre Gloucester samedi dernier. Dans la bouche de l'entraineur d'une équipe qui a survolé le championnat de France ces derniers mois, la déclaration ne manquait certainement pas d'une dose d'ironie savamment distillée. Mais elle rappelait surtout que, si La Rochelle n'était pas à l'abri d'un retour auvergnat ou héraultais, le MHR allait effectivement faire le déplacement sur le littoral atlantique avec une idée derrière la tête.

On ne manquera d'ailleurs pas de saluer les ambitions des Cistes de Jake White, dans un championnat où les impasses sont quasiment devenues traditionnelles chez les grosses équipes, qu'on a souvent fustigées à ce sujet. L'entraineur, s'il rappelle régulièrement qu'une demi-finale directe n'est pas une condition sine qua non à la conquête du bouclier de Brennus, compte bien tenter un coup à Marcel-Deflandre.

Jake White (Montpellier) - avril 2017
Jake White (Montpellier) - avril 2017

Éviter le coup de fatigue de l'an dernier

Ce sera un gros match, comme pour toutes les équipes qui ont dû aller jouer à La Rochelle. Nous sommes assurés d'être dans le Top 6, maintenant il y a une chance de viser le Top 2. Et même si ce n'est pas obligatoire d'être directement en demi-finale, ce serait une bonne chose pour nous, estime le technicien sud-africain. Personne n'a en effet oublié l'état de fatigue général des Montpelliérains l'an passé après le match de barrage, et leur impuissance au tour suivant contre Toulon.

Toutefois, le contexte de cette année est sensiblement différent pour un groupe bien plus étoffé qui a davantage tourné lors de la saison régulière. Malgré quelques pépins, comme au poste d'arrière où Geoffrey Michel semble bien esseulé en l'absence de Benjamin Fall et de Jesse Mogg, où à la mêlée avec la grosse frayeur de Benoît Paillaugue contre le Racing, l'était de fraîcheur des troupes ne devrait pas être un souci majeur.

Mikheil Nariashvili et Joe Tomane (Montpellier) - avril 2017
Mikheil Nariashvili et Joe Tomane (Montpellier) - avril 2017

Pourquoi donc ne pas tenter un coup de poker à La Rochelle ? Une victoire ne serait que du bonus. Et permettrait, peut-être, de prendre une revanche contre une équipe qui avait secoué les Héraultais dans leur jardin au match aller, et de marquer un adversaire que le MHR pourrait recroiser lors des phases finales. Voire le faire douter avec une troisième défaite de rang, et avant un déplacement à Clermont ?

Les Rochelais ne sont pas premiers pour rien (Spies)

Pas si vite, rappelle Jake White : Ça reste la meilleure équipe de la saison, c'est certain. Il est impossible de prendre 80 points avec deux matches restant à jouer sans ça. Les Rochelais ont surtout été malchanceux en Challenge Cup. Je pense que toutes les équipes auraient signé en début de saison pour être à leur place, même s'ils perdent ces quatre rencontres.

Pierre Spies, le troisième ligne de Montpellier
Pierre Spies, le troisième ligne de Montpellier

Des propos qui font écho à ceux de Pierre Spies. Le troisième ligne centre, qui vient de prolonger pour deux ans avec le MHR, ne voit absolument pas les Maritimes au creux de la vague : Ce sera forcément très dur à La Rochelle, ce n'est pas pour rien qu'ils sont premiers, et tout le monde vit des moments plus difficiles que d'autres. Je me souviens du match aller où nous étions dans une période délicate, et nous étions parvenus à l'emporter après une fin de match bizarre. Les Rochelais auront sans doute grandi dans la tourmente d'une demi-finale européenne perdue. Il n'y a pas plus dangereux qu'une bête blessée.

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