Chavancy : "Sans faire injure à Montpellier, Clermont c'est encore un cran au-dessus"

Par Rugbyrama
  • Henry Chavancy (Racing 92) - Avril 2017
    Henry Chavancy (Racing 92) - Avril 2017
  • Henry Chavancy (Racing 92)
    Henry Chavancy (Racing 92)
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TOP 14 - Même si Henry Chavancy s'est satisfait de la victoire de son équipe sur la pelouse de Montpellier en barrage, samedi (13-22), le centre francilien sait que le chemin est encore long et se projette sur la demi-finale contre Clermont. Une opposition qu'il juge d'un autre niveau que celle des Héraultais.

Vous retrouvez Clermont en demi-finale, à Marseille. S'agit-il en quelque sorte d'une revanche de celle de l'an dernier, restée en travers de la gorge des Auvergnats ?

Henri Chavancy : De l'eau a coulé sous les ponts depuis, avec pas mal de péripéties de notre côté (nombreuses affaires extrasportives, NDLR) qui nous ont fait oublier ce match-là. Ce n'est pas une revanche. Une chose est sûre, on est champion de France et personne ne pourra nous l'enlever. Nous aussi on avait perdu une finale l'an dernier (celle de Coupe d'Europe comme Clermont cette saison, le week-end dernier) et on avait fini en trombe. On s'attend à un match encore plus rude (que samedi), car sans faire injure à Montpellier, Clermont c'est encore un cran au-dessus. A notre niveau, on est capable de battre n'importe qui. Mais rien n'est fait, et le match le plus plaisant à gagner est la finale.

Vous revenez de loin cette saison...

H.C : Effectivement. On a eu tellement d'affaires, d'histoires, qu'on n'a jamais pu passer une semaine sereinement. Malgré cela on s'est qualifié in extremis et on savait très bien qu'à partir de ce moment-là un nouveau championnat commençait. Un championnat de trois matches, il faut les gagner, et on en a gagné un. Il en reste deux, le plus dur est devant nous.

Henry Chavancy (Racing 92)
Henry Chavancy (Racing 92)

Toutes les péripéties vécues vous ont-elles soudés ?

H.C : C'est une certitude. Cela nous a resserrés encore plus, forgé un caractère et donné encore plus envie de montrer que le Racing est une réelle équipe, soudée. Et qu'on était capable justement de passer outre tout ça. On a montré que sur les matches importants on pouvait répondre présent. Et quoi qu'il arrive maintenant, ça sera une saison assez incroyable pour nous. On a vécu cinq ou six ans d'expérience en un an.

Aviez-vous en tête la déculottée subie le 22 avril ici-même (3-54) ?

H.C : Oui et non. J'avais un peu le sentiment que Montpellier nous en voulait pour quelque chose dont on n'était pas du tout responsable (le match avait été reporté après la grève des joueurs du Stade Français suite à la fusion finalement avec le Racing, ce qui avait déclenché la colère de Montpellier). Ils avaient vraiment eu à coeur de nous corriger, ils l'ont fait. Nous on avait aussi l'envie de montrer (samedi) que ça ne nous ressemblait pas et qu'on n'était pas que des simples faire-valoir. C'est une réaction d'hommes.

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