Murimurivalu, Barry, Jordaan, Lacroix, Rattez : ces trois-quarts qui régalent La Rochelle

  • Les trois-quarts de La Rochelle
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  • Kini Murimurivalu (La Rochelle)
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  • Steeve Barry (La Rochelle)
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  • Paul Jordaan (La Rochelle)
    Paul Jordaan (La Rochelle)
  • Gabriel Lacroix (La Rochelle) - septembre 2016
    Gabriel Lacroix (La Rochelle) - septembre 2016
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TOP 14 - En cinq journées, les trois-quarts rochelais se sont déjà illustrés une quinzaine de fois, à la construction ou la finition des essais. Week-end après week-end, ils montrent une forme offensive qui fait sensation.

Kini Murimurivalu

À 27 ans, l’arrière international fidjien semble maîtriser son art. L’art de débloquer les situations. Par ses appuis et son placement inspiré, il est celui qui peut permettre de faire basculer une rencontre. Il démontre aussi une motivation, une volonté dans l’animation du jeu, en partant de ses poteaux.

Tenez, contre Lyon (4e journée), après une perforation, il est à l’origine d’une course de Gabriel Lacroix et de l’essai de Paul Jordaan. En seconde période, il a pesé pour le gain du match, en étant décisif à deux reprises sur deux longs pilonnages, permettant aux siens de souffler. Avant de terminer par un coup de pied que la fusée Gabriel Lacroix ne manquait pas de saisir. Et c’est comme ça le plus clair du temps.

Kini Murimurivalu (La Rochelle)
Kini Murimurivalu (La Rochelle)

Titulaire sur chaque match depuis le lancement du Top 14, Murimurivalu, arrivé de Clermont en 2012, a prolongé jusqu’en 2020 à La Rochelle, en même temps que son compère Levani Botia, actuellement en période de rééducation suite à son opération du genou, en avril. Murimurivalu, une valeur sûre dans le dispositif rochelais.

Steeve Barry et Paul Jordaan

L’un, 25 ans, originaire de Charente, a été formé au club, avant de choisir le 7 en 2012 et de finir 7e aux JO le mois dernier avec l’équipe de France. L’autre, 24 ans, Sud-Africain, est arrivé fin août après cinq ans sous le maillot des Sharks de Durban. Ces deux centres sont incontestablement de bonnes pioches et des atouts qu’il vaut mieux avoir avec soi que contre.

Barry sent les espaces, s’y engouffre et affole les défenses. Avec les ailiers qu’il y a à La Rochelle, ça fait souvent mal. Il nous apporte de la fraîcheur et beaucoup d’optimisme, dit de lui Vincent Rattez, son partenaire de chambre en déplacement. C’est quelqu’un qui a toujours le sourire.

Steeve Barry (La Rochelle)
Steeve Barry (La Rochelle)

Paul Jordaan, lui, repéré par Xavier Garbojosa qui a convaincu Patrice Collazo de le faire venir, a réussi à bien se trouver avec Pierre Aguillon ou Zack Holmes. C’est une option supplémentaire qu’on n’avait pas par le passé, comme Vincent Rattez ou Steeve Barry, reconnaît Patrice Collazo, qui doit faire sans Levani Botia encore pour quelques semaines. Le coach m'explique mon rôle et j’essaye de faire au mieux, ajoute Paul Jordaan. Et pour le moment, reconnaissons que ça fonctionne.

Paul Jordaan (La Rochelle)
Paul Jordaan (La Rochelle)

Gabriel Lacroix et Vincent Rattez

Ces deux ailiers ont en commun de venir de Pro D2, d’Albi pour Lacroix et de Narbonne pour Rattez. Débarqué en 2015, Gabriel Lacroix n’a pas mis longtemps à faire parler de lui la saison passée, faisant preuve d’une pointe de vitesse dévastatrice. Une fois lancé, il se montre redoutable pour les défenses, les faisant tourner en bourrique en jouant sur les trajectoires. Contre Clermont (après tiens, tiens... une percée de Murimurivalu) ou encore Lyon, il confirme, à bientôt 23 ans, toute la confiance que peut lui accorder le staff.

Gabriel Lacroix (La Rochelle) - septembre 2016
Gabriel Lacroix (La Rochelle) - septembre 2016

Un an et demi plus âgé que Lacroix, Vincent Rattez, lui, suit un peu les pas de son partenaire. Débarqué cette année, il a inscrit son premier essai à Brive, samedi dernier, après avoir été plusieurs fois décisif pour ses coéquipiers (Barry ou Kieft notamment). On a mis de beaux essais, ça fait plaisir, disait-il avant de marquer à Brive. Surtout, à nous, à nos postes. Quand on est trois-quarts, ça fait plaisir de voir des ballons voler et de faire quelques courses. Comme dirait un humoriste bien connu, pourvu que ça dure...

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