Pas de panique à Montpellier !

  • Jake White et Mohed Altrad (Montpellier) - août 2016
    Jake White et Mohed Altrad (Montpellier) - août 2016
  • Benjamin Fall (Montpellier) - 28 août 2016
    Benjamin Fall (Montpellier) - 28 août 2016
  • Benoît Paillaugue (Montpellier)
    Benoît Paillaugue (Montpellier)
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TOP 14 - Deux défaites, dont une à domicile, un seul point au compteur et une douzième place au classement, le MHR n'a pas encore réellement lancé sa saison. Ce qu'il cherchera à faire dimanche sur la pelouse de l'UBB, sans s'affoler.

Jeudi 1er septembre, complexe Yves-du-Manoir, 15 heures. L'entrainement ouvert à la presse va débuter. Pourtant, personne n'est encore arrivé sur le terrain annexe. Rien d'étonnant, le groupe, staff et joueurs compris, est en pleine séance vidéo, repoussant d'un bon quart d'heure le début de l'entrainement. Jusque-là, rien de bien extraordinaire.

Plus exceptionnelle en revanche, la présence lors de la séance vidéo du président Mohed Altrad, venu comme on a pu l'entendre autour du stade mettre un coup de pression du regard. Dans son rôle de président, comme il l'explique, l'homme d'affaires est venu apporter, aussi, son soutien à ses troupes : Je tenais à être présent à cette séance vidéo. Il y a beaucoup de choses à dire, et le coach les a dites. Si on attaque ou on ne défend pas ensemble, ce n'est pas du rugby. A cinq contre deux en attaque, normalement vous devez scorer, nous on ne score pas.

Benjamin Fall (Montpellier) - 28 août 2016
Benjamin Fall (Montpellier) - 28 août 2016

Bref, Mohed Altrad est venu rappeler à son équipe qu'il comptait sur elle. Et bien sûr que ses scories ne lui avaient pas échappé. De quoi redonner un bon coup de fouet à tout le monde. L'entrainement consécutif à la séance vidéo fut d'ailleurs d'une intensité et d'un sérieux qu'on n'avait pas encore vus depuis le début de la saison.

Même si les joueurs, par l'intermédiaire notamment de Robins Tchale-Watchou, tiennent à dédramatiser : C'est ce qu'on appelle le plaisir du roi. Il est président, s'il a envie de mettre un short et des crampons, il le fera ! Il est venu à la vidéo et nous étions contents de l'avoir avec nous, peut-être que demain il nous accompagnera sur le terrain ! On n'en est pas encore à paniquer à Montpellier, loin s'en faut.

Un sentiment d'urgence (B. du Plessis)

D'abord, parce comme le rappelle Benoît Paillaugue, paniquer après deux défaites ne servirait à rien. Il faut être sous pression, car nous avons perdu nos deux premiers matches. Mais ne tirons pas non plus la sonnette d'alarme trop rapidement, exhorte le demi de mêlée, selon qui les déboires du MHR sont autant dus aux circonstances du moment qu'aux lacunes de l'équipe : On n'a pas fait beaucoup d'entrainements avec ce "nouveau" système de jeu, où on essaie d'étoffer un peu notre panoplie, il y a eu beaucoup de roulement sur notre seul match amical avant une première rencontre très difficile à l'extérieur... Mais je suis sûr qu'en continuant à évoluer on fera de tout autres matches.

Benoît Paillaugue (Montpellier)
Benoît Paillaugue (Montpellier)

Ajoutez à cela un attelage Paul Willemse - Jacques du Plessis démantelé, des recrues qui cherchent leurs repères, un calendrier diabolique, et vous aurez les ingrédients d'un début de saison chaotique. Et par conséquent d'une troisième journée dangereuse pour les Héraultais, qui se déplaceront sur la pelouse de l'Union Bordeaux-Bègles, dimanche à 16h15. Pour peu que la chaleur soit encore au rendez-vous, l'après-midi girondine n'aura rien d'une promenade pour les Cistes. Même s'il s'agit d'un déplacement qui leur réussit plutôt bien traditionnellement (quatre succès sur les cinq dernières saisons).

Les raisons d'espérer sont donc bien là. A une ou deux passes près sur ces premiers matches, ça aurait été un excellent départ et une autre histoire, positive Bismarck du Plessis. Avant de remettre les pieds sur terre à tout le monde : Ce sera difficile à Bordeaux, contre une équipe très bien entrainée et qui sait exactement où elle va. Si vous prenez la saison dernière, les matches qui nous ont fait du mal sont ceux que nous avions perdus à domicile. A nous de compenser cette défaite contre Clermont en gagnant à l'extérieur. Il y a donc un vrai sentiment d'urgence. Pas de panique, mais la conscience du chemin à parcourir.

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