La "MHR connection" de Castres en terrain connu à Montpellier

  • Berard, Bias, Tulou, Combezou, Ebersohn
    Berard, Bias, Tulou, Combezou, Ebersohn
  • Alexandre Bias (Castres)
    Alexandre Bias (Castres)
  • Christophe Urios (Castres) - 10 septembre 2016
    Christophe Urios (Castres) - 10 septembre 2016
  • Pierre Bérard, l'arrière de Montpellier
    Pierre Bérard, l'arrière de Montpellier
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TOP 14 - Depuis quelques années, Castres attire chaque saison d'anciens Montpelliérains dans ses filets. Actuellement, le CO compte cinq anciens joueurs du MHR dans son effectif et cela n'est pas le fruit du hasard, au contraire...

Après s'être frottée à Clermont dans la forteresse du Michelin, c'est désormais face à Montpellier que l'équipe de Christophe Urios va devoir faire face ce week-end. Un nouveau déplacement qui devrait permettre à quelques joueurs du CO de retrouver un club qu'ils connaissent bien. En effet, Castres compte de nombreux anciens joueurs du MHR dans son effectif actuel.

En tout, cinq joueurs passés par Montpellier portent aujourd'hui les couleurs castraises. Cette année, l'arrière Pierre Bérard et le centre Robert Ebersohn se sont rajoutés aux Alexandre Bias, Thomas Combezou et Alex Tulou déjà présents pour le plus grand bonheur des supporters tarnais. Par le passé, d'autres joueurs comme Julien Tomas, John Beattie ou encore Paea Fa'anunu ont aussi suivi le même chemin...

C'est toujours sympa de retourner dans un stade dans lequel tu as joué. Pour ma part, j'ai joué trois ans à Montpellier. C'est toujours bien de retrouver un décors où tu pratiqué pendant un moment. C'est avec grand plaisir que je vais jouer à l'Altrad Stadium. C'est toujours un match un peu particulier. On a toujours envie de faire un bon match. En plus, c'est un match à enjeu. C'est un concurrent direct pour le Top 14. C'est plus excitant de joueur ce genre de matches, raconte le troisième ligne Alexandre Bias.

Alexandre Bias (Castres)
Alexandre Bias (Castres)

Il y aura toute ma famille et pas mal de mes potes dans les tribunes pour voir cette rencontre, poursuit l'arrière Pierre Bérard, formé à l'école de rugby des Rives d'Hérault et qui a passé neuf années à Montpellier.

Tout à gagner pour le CO

Mais comment expliquer cet afflux réguliers d'anciens joueurs du MHR au CO depuis ces dernières années ? La proximité géographique ? Probablement mais pas seulement. Cela répond aussi à une logique sportive pour le Castres olympique. Montpellier et Castres ont les mêmes ambitions mais pas les mêmes moyens. Montpellier préfère prendre des produits finis. Dans un gros club, tu peux rapidement être écarté. De nombreux joueurs ne jouent pas mais mériteraient de jouer, explique Bias. À Castres, on fait confiance à des joueurs qui n'ont pas forcément été compris.

Christophe Urios (Castres) - 10 septembre 2016
Christophe Urios (Castres) - 10 septembre 2016

La proximité joue évidemment un rôle important. Après, on sait que Montpellier et Clermont sont des grands clubs avec de grandes infrastructures. Les joueurs ne jouent pas tous et pas tout le temps. Du coup, il y a de bonnes affaires à faire si l'on peut dire cela comme ça. On sait que l'on peut y trouver de très bons joueurs qui ne sont pas forcément satisfaits pour différentes raisons. Un peu à l'image de Robert Ebersohn cette saison. On sait qu'on ne peut pas faire signer un titulaire indiscutable d'un gros club mais par contre, on peut travailler sur un joueur d'effectif, complète le manager Christophe Urios.

Un gain de temps pour tout le monde

Du gagnant-gagnant en quelque sorte. Tout le monde y trouve son compte. Que ce soit le joueur ou le club. Et les bénéfices ne s'arrêtent pas là. L'intégration est aussi plus facile, plus rapide. J'ai eu Alexandre Bias et John Beattie au téléphone avant de prendre ma décision, révèle Bérard. Ils m'ont rassuré sur l'ambiance qu'il y avait au CO et je n'ai pas hésité.

Pierre Bérard, l'arrière de Montpellier
Pierre Bérard, l'arrière de Montpellier

C'est beaucoup plus simple d'arriver dans un club quand tu connais déjà quelques gars. Tu aides pour les choses pratiques au début. On explique comment se passe les choses dans le groupe et dans le club. Tu es rapidement en mode joueur. Tu es aussi beaucoup plus relâché quand tu es bien installé et que tu connais quelques personnes pour t'aider sur place, confirme Alexandre Bias.

Sur l'atmosphère du club, les joueurs ne sont pas surpris en arrivant. Tout va plus vite puisqu'ils sont déjà au courant. Quand on rencontre le joueur en tête à tête, celui-ci connait déjà parfaitement notre fonctionnement, termine Urios. Et forcément, ça aide...

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