Altrad : "J’assume ce qu'il se passe à Montpellier, mais ce n’est pas moi qui décide..."
TOP 14 - Après les licenciements de 6 joueurs sous contrat lundi, le président de Montpellier Mohed Altrad a tenté d'expliquer un choix qu'il dit assumer mais dont il ne serait pas le seul responsable.
Ce lundi, l'annonce du limogeage de 6 joueurs du MHR, un an avant la fin de leurs contrats, a fait grand bruit. Une mauvaise nouvelle dont certains des 6 concernés parmi Battut, Qera, Spies, Michel, O'Connor et Tchalé-Watchou auraient été informés peu après le match de barrages perdu contre le Racing 92 (13-22).
Un choix fort de la part du président montpelliérain, Mohed Altrad, qui a tenté de donner une explication plausible au micro de RMC. Il y a un nouveau staff qui souhaite donner une identité à Montpellier, a justifié le boss du MHR. Le jeu ne sera sûrement pas celui de Jake White. Ce sera peut-être le jeu de Clermont, de l’Ecosse, celui pratiqué par Vern Cotter, s'est projeté Altrad qui aurait donc décidé de se séparer de ces 6 joueurs en raison de leurs âges, mais en évoquant aussi des questions de performance, de capacité à s’adapter à un jeu complètement différent sans pour autant oublier les fondamentaux.
Altrad prépare le terrain pour Cotter
Le motif de l'arrivée d'un nouveau staff serait donc la raison de cette frénésie autour des contrats des joueurs. Vern Cotter, qui a récemment quitté son poste de manager de l'Ecosse, après avoir tout de même fait remonter le XV du Chardon sur la 5e place du classement World Rugby, a donné des directives à son futur président.
Des choix qu'Altrad s'est empressé d'appliquer mais pas forcément avec tact. Certains joueurs comme le deuxième ligne Robins Tchalé-Watchou avoue en avoir été informé en plein milieu du barbecue de fin de saison. Des accusations dont Altrad se défend. Tchalé sait qu’il va partir depuis quatre mois. Alors lui, franchement, il est mal placé pour parler de ça. Il nous a dit qu’il a signé un contrat avec Vinci pour développer les affaires en Afrique…, a ajouté avec surprise le dirigeant du MHR sur RMC.
Une situation qui serait similaire pour le troisième ligne Antoine Battut dont l'information de sa non conservation lui aurait été communiquée il y a un mois. Pour les autres, le président montpelliérain précise les avoir eu en entretien individuel. Pas sûr que cela suffise à calmer le feu autour ces licenciements de masse. Quoiqu'il en soit, Altrad assume ce qui se passe, mais n'oublie pas de rajouter : ce n’est pas moi qui décide. Comme pour faire comprendre qu'avoir le grand Vern Cotter sur son banc a un prix.
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