Les offloads à gogo ? Le plan du Racing 92 a marché comme sur des roulettes

Par Rugbyrama
  • Leone Nakarawa (Racing 92) - 20 mai 2017
    Leone Nakarawa (Racing 92) - 20 mai 2017
  • Joe Rokocoko (Racing 92) - 20 mai 2017
    Joe Rokocoko (Racing 92) - 20 mai 2017
  • Leone Nakarawa (Racing 92) - 20 mai 2017
    Leone Nakarawa (Racing 92) - 20 mai 2017
Publié le
Partager :

TOP 14 - Tout était prévu. Le Racing 92 a écarté Montpellier samedi en barrages du Top 14 (13-22) en partie grâce à un parti pris stratégique : celui de multiplier les passes pour contrer le défi frontal proposé par les Héraultais, qui leur avait fait mal ces derniers temps.

114 points encaissés, pour dix seulement marqués : les Franciliens avaient sévèrement dégusté lors de leurs deux précédentes visites au stade Yves-du-Manoir. Alors, pour ne pas revivre pareille mésaventure, les Ciel et Blanc ont changé leur fusil d'épaule et ont minutieusement échafaudé leur plan. On a eu quinze jours pour préparer ce match et on a appris de nos erreurs, de ce qu'il nous était arrivé ici les deux dernières fois. On avait joué un peu trop frontal et dans ce qu'ils (les Montpelliérains, NDLR) attendaient, on avait beaucoup subi, a expliqué à la presse l'entraîneur des arrières, Laurent Labit.

Joe Rokocoko (Racing 92) - 20 mai 2017
Joe Rokocoko (Racing 92) - 20 mai 2017

Donc aujourd'hui, on était venu avec des intentions différentes, ajoute-t-il, à savoir donc éviter de passer trop par le sol où les gros bras héraultais règnent en maîtres. Mais au contraire privilégier les passes après-contact pour assurer la continuité du jeu debout et aller jouer dans un premier temps dans certaines zones du terrain pour les fixer poursuit le technicien. Une stratégie adaptée aux conditions climatiques prévues (grand soleil et temps sec), là-aussi logiquement étudiées par l'encadrement, dixit Labit : On savait très bien qu'à Montpellier à 17 heures, il y avait de grandes chances que les conditions climatiques soient optimales.

Machenaud : "On n'a pas peur de jouer"

Ainsi qu'aux qualités des Franciliens, et leurs rois des passes après-contact, en premier lieu le deuxième ligne fidjien Leone Nakarawa et l'ailier néo-zélandais Joe Rokocoko (un essai chacun). Lesquels ont usé de ces fameux off loads (une trentaine en tout pour le Racing !), parfois abusé, surtout pour Nakarawa, qui a le défaut de ses qualités. Oui, il peut jeter un ou deux ballons qui peuvent nous coûter cher, mais à côté de ça, il monopolise à chaque fois un ou deux défenseurs, a souligné Labit.

Leone Nakarawa (Racing 92) - 20 mai 2017
Leone Nakarawa (Racing 92) - 20 mai 2017

Parfois, on se met en danger à cause de ça mais tant mieux, on n'a pas peur de jouer, a abondé Maxime Machenaud. Et le capitaine de souligner que si son équipe avait pu mettre en place ce jeu débridé, c'est aussi car les performances individuelles avaient été au rendez-vous samedi, contrairement à la majeure partie de la saison. Au meilleur moment.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?