Toulouse : Le gros coup de gueule d'un Bouscatel "en colère"

Une défaite qui fait tache. Et qui n'a pas du tout plu à Jean-René Bouscatel. Le président du Stade toulousain était particulièrement remonté après le revers des siens sur la pelouse du promu lyonnais samedi (25-20). Je ne sais pas si les joueurs sont en colère ou pas mais moi je le suis. Et ils le savent. Un coup de gueule qui n'est pas le premier cette saison.

Après la défaite contre Toulon à domicile le week-end dernier (15-32), Bouscatel était déjà monté au créneau. J'ai dit la semaine dernière ce que j'avais à dire. Ils le savent très bien et je le redirai. On est dans le dur, il faut rattraper les points, on n'a pas réussi sur ce match qui était peut-être une opportunité, dit-il dans La Dépêche du Midi. Il n'a pas hésité à pointer du doigt l'attitude des joueurs. Je suis le premier surpris parce qu'après le non-match de la semaine dernière, j'avais été très clair là-dessus, je m'attendais à une autre entame de match. C'est pour moi le point le plus important, on a été pris à la gorge, on n'a réagi que sporadiquement et bien trop tard.

Bouscatel : "C'est une mauvaise période"

Alors qu'il avait remporté ses deux premiers matches - à domicile certes -, le Stade toulousain vient d'enchaîner trois revers de rang. Et n'a marqué qu'un maigre point au classement. Le faisant ainsi chuter à la 11e place. C'est une nécessité de se remettre en question à tous les niveaux. On a su le faire il y a deux ans. J'espère que nous saurons le faire cette année et j'en suis même persuadé. C'est une mauvaise période, reconnait Bouscatel.

Du côté d'Ugo Mola, on n'a pas voulu tomber dans la sinistrose. Il faut bien trouver une équipe aux abois. Pendant quelques temps, cela va être nous. Nous allons baisser la tête et travailler. L'inquiétude ne sert à rien, à part se rendre malade. Mais il faut se poser les bonnes questions. Il n'est jamais trop tard. Samedi prochain, la réception du Stade français vaudra très cher.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Jean-René Bouscatel dans La Dépêche du Midi ici